Le président de la Fédération camerounaise de football doit désormais faire face à la fureur de plus de 200 président de clubs et leurs soutiens.
D'après Akoué Domingo, trésorier de l'ACAF, Samuel Eto'o doit s'apprêter à faire face à la colère de certains acteurs du football qu'il a frustrés à travers une série de décisions que ces derniers trouvent injustes.
"l y a plus de 200 clubs que monsieur Eto’o a mis de côté en fermant leurs comptes TMS. Vous croyez que ces clubs vont croiser les bras et laisser monsieur Eto’o continuer à détruire le football ? Mon club existe depuis plus de 30 ans et a formé beaucoup de joueurs comme Makoun, Emana et autres Mbami de regrettée mémoire. Depuis tout ce temps nous avons toujours été affiliés normalement; mais un jour on se réveille et on trouve qu’on a fermé le compte FIFA-Connect, simplement parce qu’on n’est pas du même avis que monsieur Eto’o, on doit croiser les bras et le laisser faire?", a déclaré ce dernier dans l'émission Le Onze Entrant.
Monsieur Domingo a fait aussi des déclarations sur la double nationalité de Samuel Eto'o. Il trouve que s'il faut respecter la loi camerounaise, Samuel Eto'o n'est plus camerounais, du moment où il a acquis une autre nationalité.
"En 2007 lorsqu’il prenait la nationalité espagnole, il n’a plus rien gagné avec l’équipe du Cameroun. Sa dernière victoire avec le Cameroun c’était en 2002. En 2007 lorsqu’il allait prendre la nationalité espagnole, il avait 26 ans, et ne peut donc pas dire qu’il ignorait la loi. Ndedi Eyango qui chantait en Douala, quand on lui a dit qu’il n’est pas camerounais, ça n’a blessé personne, personne n’était "bas" à ce moment. Lorsqu’on a refusé à Hervé Emmanuel Nkom l’accès au barreau du Cameroun à cause de la nationalité, personne ne s’est indigné, personne n’était "bas". La loi est claire: tout camerounais majeur qui prend une autre nationalité, perd sa nationalité camerounaise, et nous avons la preuve que c’est le cas pour lui", a-t-il déclaré.