Narcisse Mouelle Kombi a reçu de fermes instructions pour faire la paix avec Samuel Eto'o Fils le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Les deux veulent dorénavant travailler ensemble, main dans la main, en harmonie avec le sélectionneur Marc Brys et son staff technique. Sauf qu'en arrière-plan, la légende Eto'o bénit des coups bas qui sont secrètement donnés au Belge dont la tête n'a jamais véritablement plu.
Joachim Mununga a été tout simplement humilié la dernière fois lors du match aller contre le Kenya. Le pauvre a été empêché de faire son travail. Très exactement, son nom n'a pas été mis sur la liste des personnes autorisés à y être. Conséquence, on ne l'a pas vu du tout.
À ce sujet, que disent les textes de la CAF par rapport à cette question liée à l'assistant de Marc Brys sur le banc de touche des Lions indomptables.
C'est le chapitre 21 dont l'intitulé est « liste des joueurs », article 48 qui nous intéresse. Il stipule que « toute équipe participant à la Coupe d'Afrique des nations lors de la phase de qualification doit obligatoirement remettre aux officiels de match désignés par la CAF durant la réunion technique d'avant match une liste des 25 joueurs susceptibles de prendre part à chaque rencontre ».
Aussi, 19 personnes au maximum (7 officiels et 12 remplaçants) seront autorisées à s'asseoir sur le banc de touche. Les noms de ces joueurs et officiels doivent être communiqués au commissaire du match.
Alors, note l'activiste Shance Lion qui a connaissance de cette partie du règlement, « si l'assistant de Marc Brys n'est pas sur la liste des 7 officiels devant s'asseoir sur le banc de touche, c'est parce que le cartel de Tsinga (la Fecafoot, ndlr) ne communique pas son nom parmi les 7 officiels du Cameroun au commissaire du match. Rien à voir avec les fumisteries que racontent les petits miliciens au service du cartel ».
La paix est fragile, dit-on souvent. Surtout qu'elle vient tout juste d'être faite, ces coups tordus que fait la Fecafoot avec la bénédiction de Samuel Eto'o Fils pour montrer qu'il est le patron, peuvent frustrer les autres parties engagées qui pourraient très vite revenir sur le qui-vive. En tout cas, Marc Brys a déjà averti, la prochaine fois qu'une telle chose se reproduit, il abandonne le navire.