L'ancien attaquant des Lions indomptables du Cameroun, Samuel Eto'o, a réitéré sa non-candidature à la présidence du Cameroun, en réponse à des rumeurs persistantes à son sujet. Il a publié un communiqué sur les réseaux sociaux pour clarifier sa position, rappelant également les canulars de Jeune Afrique à son sujet.
Il y a quelques années, à l'approche de la présidentielle de 2018, Jeune Afrique avait publié un article le 1er avril, dans lequel il était annoncé que Samuel Eto'o se porterait candidat à la magistrature suprême, souhaitant succéder au chef de l'État, Paul Biya. L'article avait déclenché l'ire de Samuel Eto'o, qui avait dû préciser qu'il s'agissait bien d'une farce.
Cette fois-ci, Samuel Eto'o est empêtré dans un bras de fer avec Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence, et Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Sports. Il a dû réitérer sa non-candidature à la présidence du Cameroun, affirmant que la présidence de la Fecafoot n'est pas un tremplin pour accéder à la présidence de la République. Il a également remercié ses soutiens et déploré les rumeurs qui continuent de faire souffrir sa famille, d'entrave à leur projet sportif et de peser une menace sur sa sécurité.
Samuel Eto'o a également réaffirmé son soutien à Paul Biya, tout en rappelant qu'il avait voté pour ce dernier lors de la présidentielle de 2018. Le conflit entre Samuel Eto'o, Ferdinand Ngoh Ngoh et Narcisse Mouelle Kombi dans le dossier de l'encadrement de la sélection nationale est toujours sans solution, malgré les tentatives de médiation du président Paul Biya.
Cette réitération de la non-candidature de Samuel Eto'o à la présidence du Cameroun intervient dans un contexte politique tendu, où les rumeurs sur ses ambitions présidentielles sont régulièrement alimentées. Le rappel des canulars de Jeune Afrique à son sujet montre l'impact que les médias peuvent avoir sur la perception du public et les rumeurs qui peuvent circuler à son sujet.