La récente sanction de la Confédération africaine de football (CAF) à l'encontre de Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), a suscité de vives réactions. Reconnu coupable de violation des “principes d'éthique, d'intégrité et d'esprit sportif” pour son association avec la société de paris sportifs 1xBet, Eto'o a écopé d'une amende de 200 000 dollars (environ 185 000 euros). Bien qu'il ait échappé à une suspension à vie faute de preuves suffisantes, cette affaire a terni son image.
Du côté de ses détracteurs, la réaction ne s'est pas fait attendre. Jean-Bruno Tagne, un journaliste connu pour son hostilité envers Eto'o, a saisi l'occasion pour critiquer sévèrement l'ex-star du FC Barcelone. "Au risque de décevoir ses soutiens fanatisés, il n'y a pas de quoi pavoiser," a-t-il déclaré. Selon lui, être reconnu coupable d'une faute morale et éthique est extrêmement grave pour un dirigeant, particulièrement un leader sportif de l'envergure d'Eto'o.
Tagne va plus loin en suggérant que cette affaire discrédite sérieusement Eto'o, malgré ses ambitions démenties de devenir chef d'État. "Il porte désormais sur lui une grave souillure qui le disqualifie de manière très sérieuse," a-t-il poursuivi. Pour Tagne, la décision du jury disciplinaire de la CAF, bien que formulée avec une certaine réserve, a effectivement "sorti la légende du football Samuel Eto'o du jeu."
Eto'o, qui a déjà annoncé son intention de faire appel, voit ainsi son intégrité mise en question. Ses avocats insistent sur le manque de preuves, mais l'impact sur sa réputation est indéniable. Cette situation délicate intervient à un moment où la Fecafoot, sous sa direction, tente de redorer son blason.