Samuel Eto'o trouble toujours le sommeil de Marc Brys, le lapsus révélateur (vidéo)

Un détail n'est pas passé inaperçu lors de la soirée du tirage au sort de la CAN 2025 à Rabat. Alors qu'il évoquait la future confrontation entre le Cameroun et la Côte d'Ivoire, Marc Brys s'est laissé aller à une confidence involontaire qui en dit long sur ses relations tendues avec Samuel Eto'o, le président de la Fédération camerounaise de football.

"On n'a peur de rien, on n'a pas peur d'Eto'o, et de la Côte d'Ivoire non plus", a lâché le sélectionneur belge, provoquant les rires des journalistes présents. Ce lapsus significatif, glissé au milieu d'une déclaration sur la rivalité sportive entre les deux nations, trahit les tensions sous-jacentes au sein du football camerounais.

Cette sortie intervient dans un contexte particulier, marqué par un récent face-à-face tendu entre le technicien belge et la légende du football camerounais. En citant spontanément Eto'o avant même d'évoquer l'adversaire sportif qu'est la Côte d'Ivoire, Brys révèle inconsciemment que le président de la FECAFOOT occupe une place prépondérante dans ses préoccupations.

"On n'a pas peur" : Marc Brys, sélectionneur du #Cameroun 🇨🇲, à propos du tirage au sort des groupes de la #CAN2025 ⚽.

➡️ Dans le Groupe F, les Lions indomptables seront face à la Côte d'Ivoire 🇨🇮, au Gabon 🇬🇦 et au Mozambique 🇲🇿 pic.twitter.com/11PRFC3hxr

— FRANCE 24 Français (@France24_fr) January 27, 2025

Si le sélectionneur des Lions Indomptables tente de maintenir une façade de sérénité en évoquant la préparation de son équipe - "Le plus grand adversaire sera nous-mêmes" - son lapsus suggère que la pression exercée par Samuel Eto'o pourrait constituer un défi tout aussi important que les matchs à venir dans le groupe F, où le Cameroun affrontera également le Gabon et le Mozambique.

Cette tension latente entre le sélectionneur et le président de la fédération pourrait-elle impacter la préparation des Lions Indomptables pour la CAN 2025 ? L'avenir nous le dira, mais une chose est sûre : Marc Brys devra gérer non seulement la pression sportive, mais aussi celle, peut-être plus pesante encore, des relations avec sa hiérarchie.