• Après la menace d'annulation de son élection à la tête de la Fécafoot, un projet de Samuel Eto'o semble avoir des problèmes
• Il s'agit du projet de construction d'un stade à Dschang
• Des familles s'opposeraient au projet sur des terres leur appartenant
D'après des informations reçues auprès d'une de nos sources dignes de foi, le projet de construction d'un stade à Dschang, initié par Samuel Eto'o juste après la CAN connait actuellement des difficultés de nature à empêcher sa réalisation. Du moins, sur le site offert par la marie de la localité.
En effet, nous apprenons que des familles se réclamant propriétaire du terrain offert à la Fédération ont envoyé une lettre au président de la Fécafoot.
Le 7 février dernier, Samuel Eto’o a adressé une correspondance au maire de la commune de Dschang pour solliciter la donation d’un espace pour la construction d’un stade de football.
L’élu local avait répondu à la sollicitation de Samuel Eto’o en lui promettant la mise à disposition d’un terrain d’une superficie de cinq hectares pour la construction de ladite infrastructure.
Problème, il se trouve que la parcelle choisie pour ce projet serait la propriété coutumière de plusieurs familles.
Ces familles ont saisi le président de la Fécafoot il y a quelques jours, afin de lui donner l’information que cette "parcelle a toujours été une propriété coutumière de plusieurs familles ancestrales".
De plus, "des investissements importants tels que : immeubles, villas, école, hôpital en construction, maisons d’habitation, barrières, activités économiques ainsi que les cultures diverses ont été réalisées sur le site de Tsinkop par les propriétaires", disent-elles.
Ce projet de stade n'est pas le seul dossier que doit gérer Samuel Eto'o ces derniers jours. Il y a plus grave. Nous apprenons que les avocats des membres de l’Assemblée Générale de 2009 de la Fécafoot disent avoir contacté individuellement les membres de ladite assemblée (30/44) après que 2 membres ayant participé à la réunion de concertation avec M. Eto'o se soient présentés comme porte parole.
Il en ressort du document joint que la réunion de concertation du 24 février 2022 ayant pour but de réconcilier les différents acteurs a produit des portes paroles illégitimes (représentants une minorité).
La procédure au TAS initiée par l'équipe de M. Albert MBida est donc maintenue et pourrait conduire à l’annulation des élections de décembre dernier y compris celle de Samuel Eto’o à la tête de la Fécafoot.