Dans une récente déclaration qui a suscité de vives réactions, Armand Okol, journaliste et animateur de l'émission « Canal Presse » diffusée sur Canal 2 International, a exprimé son profond étonnement face à l'acharnement des Camerounais à ternir l'image de la légende du football africain, Samuel Eto'o. La comparaison avec d'autres figures emblématiques du sport et de la politique révèle une divergence intrigante dans la manière dont les médias et le public perçoivent et traitent ces personnalités controversées.
La déclaration d'Armand Okol reflète un sentiment partagé par de nombreux admirateurs de Samuel Eto'o, qui se sont mobilisés pour défendre l'honneur de l'ancien capitaine des Lions Indomptables. Comparant la situation à celle de Sepp Blatter et Michel Platini, les anciens dirigeants de la FIFA et de l'UEFA respectivement, Okol souligne qu'ils ont été évincés de leurs fonctions seulement après une enquête approfondie.
Ce contraste est particulièrement frappant lorsque l'on observe la couverture médiatique dont Samuel Eto'o a fait l'objet au fil des années. Malgré ses accomplissements sur le terrain, les médias et les critiques ont souvent mis l'accent sur les aspects négatifs de sa carrière. Certains avancent même que des journalistes étrangers, en particulier suisses et français, n'ont pas participé à la campagne de dénigrement contre Eto'o, contrairement à ce qui s'est passé au Cameroun.
L'exemple de Zinedine Zidane et son célèbre « coup de tête » en finale de la Coupe du Monde de la FIFA 2006 est également évoqué. Bien que ce geste ait été largement condamné à l'époque, Zidane n'a pas été exposé à une véritable « chasse aux sorcières » médiatique. Cette comparaison amène à se questionner sur les raisons derrière le traitement différencié entre ces deux icônes sportives.
La déclaration d'Armand Okol soulève des questions cruciales sur la perception publique, la responsabilité des médias et la manière dont les controverses impliquant des personnalités publiques sont gérées. Elle invite également à réfléchir sur l'impact de la culture de la critique et de la méfiance dans la construction de l'image de personnalités influentes.
En conclusion, l'affirmation d'Armand Okol dans « Canal Presse » jette une lumière crue sur l'opinion publique vis-à-vis de Samuel Eto'o, mettant en évidence les différences notables dans la façon dont les médias et le public perçoivent et traitent les personnalités controversées. Cette réflexion soulève des questions profondes sur la responsabilité des médias et la culture de la critique, offrant une opportunité pour une réévaluation de la manière dont nous formons nos opinions sur les figures publiques.