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Sanction contre Samuel Eto'o: mauvaise nouvelle pour les détracteurs du Grand 9

Eto'o Veste Demission Samuel Eto'o

Tue, 2 Jul 2024 Source: www.camerounweb.com

Dans une déclaration récente, le Dr Jean Crépin Soter Nyamsi, connu pour être un allié fidèle de Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), a fait des révélations sur l'enquête en cours menée par la Confédération Africaine de Football (CAF) concernant Eto'o.

Selon Nyamsi, la commission de discipline de la CAF ne devrait pas rendre de décision avant un à trois mois. Il affirme catégoriquement que le dossier présenté aux membres de la commission est "vide", insistant sur ce point. Face à cette situation, Nyamsi estime que la commission n'a que deux options : soit abandonner le dossier pour insuffisance de preuves, soit demander aux plaignants d'apporter des preuves supplémentaires.

Le proche d'Eto'o souligne que les plaignants ont eu amplement le temps, plus de six mois, pour rassembler des preuves et compléter leur dossier. Malgré cette période prolongée, Nyamsi affirme que les preuves restent insuffisantes. Il exprime son incompréhension face à la poursuite de l'enquête, estimant que dans des circonstances normales, la CAF aurait dû classer immédiatement le dossier et reconnaître son erreur.

Dans un parallèle saisissant, Nyamsi compare l'affaire Samuel Eto'o/CAF au procès de l'ancien président ivoirien Laurent Koudou Gbagbo et de Charles Blé Goudé devant la Cour Pénale Internationale (CPI). Il rappelle que dans cette affaire, deux juges sur trois avaient demandé l'abandon du dossier pour insuffisance de preuves, mais que des pressions avaient été exercées pour poursuivre le procès. Nyamsi voit dans cette comparaison une similitude inquiétante, suggérant que l'affaire Eto'o pourrait être guidée par des motivations autres que sportives.

Le Dr Nyamsi va plus loin en citant Me Mbayen, qui aurait déclaré sur RFI que ce procès n'a plus rien à voir avec le football, mais qu'il s'agirait d'un procès politique. Cette affirmation est d'autant plus surprenante que Samuel Eto'o n'est pas un homme politique, mais une figure emblématique du football africain et mondial.

L'allié d'Eto'o s'interroge sur les craintes qui motiveraient cette enquête prolongée. Il avance l'hypothèse que Samuel Eto'o serait victime de sa popularité, une notoriété qu'il ne peut contrôler. Nyamsi laisse entendre que des "mains obscures" cherchent à prolonger l'affaire, peut-être pour ternir la réputation de l'ancien footballeur devenu dirigeant.

Face à cette situation, Nyamsi annonce sa décision de ne plus commenter l'affaire CAF/Samuel Eto'o jusqu'au verdict définitif de la commission de discipline. Il réfute au passage les allégations selon lesquelles il serait la source d'informations pour Eto'o, affirmant qu'il est simplement un allié qui comprend et soutient le projet du président de la FECAFOOT.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes entre Samuel Eto'o et les instances dirigeantes du football africain. L'enquête, qui dure depuis plus de six mois, soulève des questions sur la gouvernance du football continental et sur les enjeux de pouvoir qui pourraient se jouer en coulisses.

L'affaire continue de susciter un vif intérêt dans le monde du football africain et au-delà, beaucoup attendant de voir comment elle se dénouera et quelles en seront les conséquences pour Samuel Eto'o et pour l'avenir du football camerounais et africain. En attendant, les supporters d'Eto'o et les observateurs du football continental restent suspendus aux décisions de la commission de discipline de la CAF, dont le verdict, quel qu'il soit, aura certainement des répercussions importantes sur le paysage footballistique africain.

Source: www.camerounweb.com