Sanctions de la CEDEAO : le Niger ne faiblit pas ; grande alerte

Depuis plus de 10 jours le Niger est soumis à une épreuve difficile, extrêmement pénible sur tous les plans : économique, social, alimentaire et même sécuritaire, avec la recrudescence des attaques des Groupes armés terroristes dont personne ne vous parle.

L'embargo imposé par les pays membres de la CEDEAO et l'arrêt des financements et aides budgétaires des partenaires occidentaux ont accentué la descente aux enfers du Niger, provoqué comme vous le savez par la tentative de putsch conduite lâchement et illégalement par le félon général Tchiani, un homme avide de pouvoir personnel.

A cet embargo vient s'ajouter tout logiquement la menace d'une intervention armée sous la houlette de la CEDEAO pour libérer le Président de la République et sa famille, otage de sa propre garde présidentielle, en vue de le réinstaller dans ses fonctions légales et légitimes.

Aujourd'hui tous les Nigériens sont frappés par cette catastrophe affreuse, par ce chaos en marche, avec des civils qui se constituent en miliciens menaçant les citoyens, avec la bénédiction des forces de police et de sécurité et des putschistes en mal de populisme.

« Les Nigériens doivent savoir que cette situation a été gratuitement créée par le général Tchiani et sa clique. Ils sont les seuls responsables du chaos et de la misère dans lesquels végètent aujourd'hui les Nigériens », indique le PNFS.

« Ils sont la cause des menaces qui planent sur notre pays. Ils sont la cause du déchirement qui se profile à l'horizon. Ils sont la cause de l'embargo de la CEDEAO et de la fermeture des frontières de notre pays. Ils sont la cause de l'arrêt de tous les financements et aides de nos partenaires extérieurs. Ils sont la cause de la menace de l'intervention militaire armée de la CEDEAO. Ils sont la cause de l'échec des médiations entreprises pour ramener la paix et la stabilité de notre pays. Ils sont la cause de la dérive totalitaire des individus civils sortis de néant qui veulent imposer leur haine à tout un peuple, particulièrement aux populations meurtries de la ville de Niamey. Qu'ils reviennent à la raison et toutes ces menaces disparaitront spontanément», a-t-on précisé.