Sanctions du CNC: Christophe BOBIOKONO fait la mise au point

Christophe BOBIOKONO Le directeur de publication de l'hebdomadaire Kalara, Christophe BOBIOKONO

Thu, 8 Dec 2016 Source: cameroon-info.net

"Après le dépôt au CNC, en avril 2016, d’une plainte contre ma personne ainsi que l’hebdomadaire Kalara, j’avais indiqué au Président du CNC et à tous mes collègues que je suspendais ma participation à tous les travaux du Conseil relatifs au traitement des plaintes aussi longtemps que la requête concernant l’organe de presse que je dirige ne serait pas soldée"

MISE AU POINT A PROPOS DES SANCTIONS PRISES PAR LE CNC…

Depuis mardi, 06 décembre 2016, de nombreux journalistes m’ont approché par téléphone au sujet du Communiqué diffusé par la Crtv relatif aux dernières sanctions prises à l’égard de certains organes de presse et de certains hommes des médias par le Conseil National de la Communication (CNC). Pour les besoins d’une saine information du public, je tiens à apporter les précisions suivantes :

Je n’ai pas siégé avec les collègues du CNC lors de l’examen des requêtes des usagers qui a abouti aux décisions objet du communiqué de mardi dernier. J’ai bel et bien pris part à la session extraordinaire du Conseil tenue le 25 novembre 2016, session au cours de laquelle les dernières décisions ont été prises mais je n’ai pas siégé avec mes collègues lorsque le point portant « examen des cas de régulation » a été abordé.

Après le dépôt au CNC, en avril 2016, d’une plainte contre ma personne ainsi que l’hebdomadaire Kalara, j’avais indiqué au Président du CNC et à tous mes collègues que je suspendais ma participation à tous les travaux du Conseil relatifs au traitement des plaintes aussi longtemps que la requête concernant l’organe de presse que je dirige ne serait pas soldée. Donc, lors des sessions du CNC de juillet et de novembre 2016, je ne me suis jamais impliqué à l’examen des requêtes.

Il se trouve qu’au cours de la session extraordinaire du Conseil tenue le 25 novembre 2016, j’étais porteur d’une procuration de M. GUIBAÏ GATAMA, Membre du Conseil empêché. Le Directeur de Publication de L’œil du Sahel n’a donc pas pris part à l’examen des requêtes ce jour-là ni directement, ni indirectement par une mandataire (M. BOBIOKONO) qui n’a pas siégé.

Je fais noter qu’indépendamment du fait que j’ai personnellement pris des distances avec « l’examen des cas de régulation », M. GUIBAÏ GATAMA avait explicitement indiqué, dans le courriel à travers lequel il me donne procuration, qu’il m’enlevait le pouvoir de siéger en son nom en cas de traitement des plaintes.

J’ai par ailleurs appris que deux autres Membres du CNC, le Pr Nadine MACHIKOU NGAMENI et M. Jean-Claude OTTOU, ont marqué leurs distances le 25 novembre 2016 lors du traitement des cas de régulation.

Il me semble de ce fait juste que les auteurs des décisions du 25 novembre 2016, et rien que lesdits auteurs, puissent assumer entièrement leurs œuvres sans essayer de laisser planer le moindre doute.

Yaoundé, le 08 décembre 2016

Christophe BOBIOKONO

Membre du CNC


N.B. : je réserve pour l’instant mon commentaire concernant la décision prise par le CNC à l’encontre Kalara jusqu’à la prochaine parution de l’hebdomadaire. Mais j’indique déjà n’avoir jamais été auditionné par les Membres du Conseil au sujet des plaintes déposées contre Kalara et moi-même.

Source: cameroon-info.net