Il y a quelques heures, le fameux lanceur d’alertes Nzui Manto a fait cas de ce que des affrontements sans aucune retenue ont lieu entre deux (02) ethnies frustrées. Elles se tiraillent pour une affaire de mésentente liée à leur commerce. La tension est visiblement à son paroxysme.
Nzui Manto a écrit en illustrant avec une vidéo : « Sangmélima, région du Sud. Un Bamoun accusé d'avoir tué un Bulu. Plusieurs commerces appartenant au Bamilékés et Bamoun attaqués ».
La source indique que « les mêmes scènes, les mêmes faits sont éternels dans cette localité du pays où une simple accusation conduit au pillage et au tribalisme. Un meurtre aurait eu lieu et le coupable est un Bamoun, déclarent plusieurs individus qui s'en sont pris aux commerces appartenant aux ressortissants du Noun et Bamiléké. Les biscuits Parle-G sont en danger ».
Les observateurs s’en offusquent : « Vivre l'unité nationale, le ministre de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji, on attend des réactions telles qu’énumérées dans votre communiqué. Juste à titre de rappel, ce n'est pas la première fois et toujours dans la même ville ».
« Vive l'unité nationale dans sa diversité. Pourquoi toujours dans la même région que de tels actes se reproduisent ? Ça devient déjà de trop. Il y a quelques semaines on a découvert le corps d’un homme sans vie dans une cacaoyère du côté de Mintom, avant-hier on a retrouvé le corps d’une fille sans vie à Djoum et aujourd’hui on parle d’un assassinat à Sangmélima. On ne peut plus être en sécurité au Cameroun ? Ça donne vraiment froid au dos », rétorque un autre compatriote.
Par conséquent argue son prochain, « que les autorités se penchent sur ce phénomène c’est déjà de trop. Pour moi la question est plus profonde. Qui sont ceux qui tuent aussi longtemps et pourquoi ? Quelle est la solution qui a été apportée après le dernier crime dans cette ville. On condamne la réaction des casseurs mais nos communautés se sentent de plus en plus en insécurité, sont abandonnées et essaient de trouver des solutions qui malheureusement ne sont pas acceptables en République ».
Dans un autre post, Nzui Manto a renchéri : « Des violences ont lieu en ce moment à Sangmélima. Des commerces de Bamilékés et Bamoun ciblés. Sangmélima, berceau du tribalisme au Cameroun. Bamilékés et Bamoun sommés de rentrer chez eux. Ils sont nombreux ayant été victimes d'agression et leurs biens attaqués ». Des photos de quelques victimes violentées ont été publiées par le narrateur.