Sangmélima : un Camerounais de la diaspora déshabillé pour défaut de carnet de vaccination

Il eu un séjour difficile

Mon, 25 Sep 2023 Source: www.camerounweb.com

Un citoyen camerounais résidant en Suisse a passé un sale quart d’heure avec la police de Sangmélima. En séjour dans son pays d’origine, il s’est offert une virée touristique à Dzoum. Sur le trajet, il fait une escale à Sangmélima où il passe une soirée dans un bar avec ses amis. Selon le récit rapporté par les confrères de MimimefoInfo, le compatriote et ses amis ont été contrôlé par la police de la localité. Pour avoir présenté une carte d’identité expirée, il fut interpellé. Les policiers qui ont procédé à son arrestation lui reprochent également le défaut du carnet de vaccination. Une fois au poste, le traitement qui lui a été réservé fut humiliant.

« Nous sommes arrivés dans une buvette de Sangmelima pour boire une bière. La nuit était suffisamment avancée. La police a fait irruption et a demandé les cartes d'identité à tout le monde. Ce qui nous a paru normal puisqu'il y va aussi de notre sécurité. Tout le monde s'est présenté, mais notre frère qui était arrivé au Cameroun la veille à pris un peu plus de temps parce qu'il avait beaucoup de cartes ( cartes bancaires, cartes de séjour en Suisse, Permis de conduire etc). Il a finalement sorti sa carte du Cameroun qui n'était plus valide.

Un policier de la patrouille, un certain Doble, d'ailleurs très connu à Sangmelima demande qu'on l'embarque pour défaut de carte nationale d'identité. Le constat qu'on fait c'est que ces policiers étaient très ivres. Ils embarquent notre ami en disant qu'il veut voir son carnet de vaccination. Alors un parmi nous est rentré à l'hôtel pour chercher son carnet de vaccination et son passeport. Quand son ami arrive au commissariat, la victime est déjà en train d'être déshabillée pour entrer en cellule, sans audition préalable. Le chef de poste, l'inspecteur Essama (un Etòn d'Obala) qui n'était pas de la patrouille était lui même surpris par la brutalité avec laquelle ces policiers traitaient leurs concitoyens. Il était d'autant plus surpris par le Motif que lui collaient ses collègues. Pour finir. Un ami de la victime a été obligé de donner 10 mille FCFA pour que l'affaire se calme», raconte la source

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