Sans caleçon : les sujets qui intéressent beaucoup les Camerounais

Sexe Travail Sujet croustillant

Tue, 15 Jul 2025 Source: www.camerounweb.com

La coach blonde se désole vraiment que les sujets de l’heure ne soient pas appréhendés avec beaucoup de sérieux par les Camerounais. Par contre, les futilités les intéressent tant, quitte à accepter des dirigeants insoucieux de leur bien-être et à voir le pays courir à sa perte. Dans une nouvelle publication, elle y va très franchement.

Nous en avons fait le serment ! « On va te tuer, les gens-là ne rient pas. Ne parle plus des choses comme ci, comme ça ». J’entends des choses comme ça depuis un certain temps. Parfois, les gens me disent : « Pourquoi tu ne parles plus des sujets de femmes ? On a peur pour ta vie ».

Ces gens ont raison. Car on ne se bat pas pour des gens qui ne veulent pas se battre. On ne se bat pas pour des gens qui refusent d’affronter la vérité. Pour des gens qui se confortent et dressent un lit douillet dans l’injustice. Aujourd’hui, vous êtes tombés amoureux de vos chaînes, au point où la candidature d’un homme mentalement et physiquement amoindri provoque chez vous l’hilarité.

Si les stigmates sur votre peau et sur votre âme vous font rire, pourquoi devrais-je attraper des migraines pour vous dire que ce n’est pas normal ? Vous vous plaisez dans la souffrance. Que puis-je en dire ?

Est-ce que je peux parler sans qu’une sous-merde ne vienne me demander si j’ai ba*sé hier soir ? Vous m’aimez pour la vérité que j’aime à vous dire. La vérité est que Paul Biya va gagner cette élection. Ou Ferdinand Ngoh Ngoh. Pas parce qu’ils sont forts, mais parce que vous êtes trop faibles et ivres pour tenir debout et défendre vos droits fondamentaux. Oui, vous êtes faibles. Mais les moins faibles entre vous vous domineront.

J’ai reçu une jeune dame qui me disait aujourd’hui qu’une vendeuse de cosmétiques avait brûlé son visage et la harcelait sur les réseaux sociaux en faisant du stalking. Mais je ne peux pas la défendre. Et pourtant, j’ai les moyens de lui rendre justice. Mais je ne le ferai pas. Chacun va devoir se débrouiller pour se sortir de la merde.

Et Don Miguel Ruiz avait raison quand il disait : « Si une personne reste avec quelqu’un ou quelque chose qui lui fait souffrir, c’est qu’elle est en mesure de supporter les souffrances infligées par cette personne ». Franchement, je me suis déjà mise trop de personnes à dos parce que je croyais que la dignité était le précieux que Dieu nous donnait.

Mais aujourd’hui, je suis obligée de conclure que la victoire m’a vaincue. Et je n’ai pas été vaincue par un système, mais par la main de mes frères. Comme Moïse, en voulant sauver les esclaves torturés par les sbires de Pharaon, fut trahi par ses frères. Votre inaction, votre position, votre distraction, ce manque de sérieux… Je ne suis pas l’homme de Bethléem.

Mon sang et ma chair ne serviront pas d’Eucharistie à l’indécence d’âmes faibles. Avec vous, j’ai fait mon temps. Je suis arrivée au bout du voyage. Et vous n’êtes pas encore prêts. Le Cameroun est encore riche. Il n’a pas encore bien été pillé. C’est quand vous n’aurez plus de maison, que votre nudité sera exposée en plein midi et que vos excréments seront votre nourriture, c’est là que vous regretterez ces jours où l’on vous parlait encore.

Nous, les enfants dignes. Moi, la petite-fille du Sultan Njoya. Insultée aujourd’hui par des gens comme Piffo. Pourquoi ? Parce que nous avons romantisé la vie. Parce que nous trouvions injuste que Um Nyobè soit mort pour rien. Que Charles Atangana ne retrouve pas la paix dans son sépulcre. Parce que des hommes ont eu un rêve pour notre pays.

Et c’est avec la plus grande des douleurs que je leur dis : nous avons essayé, mais en vain. Alors, étant donné que le changement n’est pas à l’ordre du jour. Parlons de qui ba*se avec qui. Du bangala de Daniel Nsang. Puisque le changement n’est pas à l’ordre du jour. Alors on commence par qui les blondinets ?

Source: www.camerounweb.com