MOH cautions against wrong use of Tramadol

MamaFouda

Fri, 22 May 2015 Source: Cameroon Tribune

L’acquisition de tout médicament contenant cette molécule est désormais subordonnée à la présentation d’une ordonnance médicale.

Les médicaments contenant le Tramadol sont placés sous surveillance. Au regard de l’utilisation abusive dans notre pays des médicaments contenant cette substance et surtout des dégâts considérables induits au sein de la population, le ministre de la Santé publique invite les prescripteurs à plus de vigilance.

Dans une circulaire datant du 13 avril 2015, André Mama Fouda instruit, en effet, tous les dispensateurs des médicaments « d’exiger désormais pour toute délivrance de médicaments contenant cette molécule ou ce principe actif, la présentation d’une ordonnance en bonne et due forme, et de procéder à l’inscription de chacune de leur sortie à l’ordonnancier de votre officine ». Il s’agit pour le Minsanté de favoriser une meilleure traçabilité de cette molécule ainsi qu’une responsabilité plus accrue des professionnels de la santé.

Médicaments remplaçant le Di-Antalvic retiré du marché en 2011, le Tramadol est un antidouleur dérivé de l’opium, très apprécié pour calmer le mal de dos et les douleurs articulaires.

Adopté par de nombreux jeunes qui l’utilisent abusivement, il aurait des effets secondaires redoutables. La consommation de ce produit est susceptible d’entraîner notamment des convulsions, l’euphorie, la nervosité, de la dépendance, des troubles de la régulation cardiaque et des chocs allergiques pouvant être fatals.

Un pharmacien affirme que « les médicaments contenant du Tramadol effritent progressivement le foie et l’estomac. Les personnes touchées ne peuvent plus aller aux toilettes et transpirent abondamment. Ce produit entraîne aussi des pertes irrémédiables de mémoire ». Par ailleurs, ses effets indésirables peuvent rendre les jeunes dépendants et dangereux pour leur entourage.

La molécule de Tramadol est présente dans le générique du même nom, dans le tramol très présent chez les vendeurs de médicaments de la rue et dans une vingtaine d’autres produits pharmaceutiques. Entre autres : le Tropalgic, le Contramal ou Ixprim. Il est même combiné à certaines présentations de paracétamol.

Source: Cameroon Tribune