Le Dr Christian Eyoum indique que plus de 50% de ces patients souffrent de la psychose.
C’est 40 à 50 personnes souffrant de troubles mentaux, que l’hôpital Laquintinie de Douala dans la Région du Littoral reçoit par jour.
Après une descente faite dans ledit hôpital, notre confrère Mutations rapporte dans son édition du 11 octobre 2017, que ces personnes malades se recrutent chez les travailleurs mais aussi, chez les élèves. De façon générale l’état de ces patients est dû à une déliquescence du noyau familial. A ça il faut ajouter les difficultés de la vie, le stress, les frustrations et la pression au travail. Le Dr Christian Eyoum rencontré dans la formation sanitaire indique que plus de 50% des malades souffrent de la psychose.
Toutefois le psychiatre rencontré par notre confrère souligne que les patients moins âgés ont moins de chance pour s’en sortir que ceux qui ont des âges avancés. «Lorsqu’un jeune qui est dans la vingtaine souffre d’une maladie mentale, les chances de guérison sont moindres. Plus on est jeune, moins on guérit surtout de la psychose.
Bien plus dans les cas de psychose, 7 patients sur 10 guérissent au bout de 8 mois de traitement bien suivi. Pour ce qui est de la dépression, 70% des malades guérissent et les 30% restants basculent dans la chronicité et ne guérissent pas», explique-t-il. Parlant des élèves qui font partie de la couche sociale la plus touchée par les maladies mentales, le Dr Christian Eyoum précise qu’il y’en a qui n’ont qu’une dizaine d’années d’âge.
Pour ce qui est de leur traitement, le psychiatre ci-haut cité indique que plusieurs paramètres sont à prendre en compte. Outre le traitement par des médicaments, il y a l’aspect familial notamment le soutien des proches.