Scandale à l'Enam : manipulation et corruption au concours d'entrée

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Sat, 7 Oct 2023 Source: www.camerounweb.com

Un nouveau scandale secoue l'École Nationale d'Administration et de Magistrature (Enam) cette année, mettant en lumière la manipulation et la corruption au concours d'entrée. L'Enam, souvent associée aux pratiques douteuses et à la formation de hauts fonctionnaires impliqués dans la corruption, fait une nouvelle fois parler d'elle.

Le candidat Efo Ignace Désiré, qui n'a pas réussi les épreuves d'admissibilité, s'est retrouvé sur la liste définitive des admis au cycle A des Douanes. Les responsables de l'Enam ont tenté d'expliquer cette situation en qualifiant cela de "malencontreux glissement" du nom d'Efo Ignace Désiré dans la liste des admis. Cependant, cette explication soulève des questions sur la transparence du concours.

De plus, une deuxième liste a été publiée, ajoutant mystérieusement deux nouveaux noms, Malle Peter Etuke et Djouka Jennifer Confiance, portant le nombre d'admis à 14, alors qu'il était initialement de 13. Cette situation suscite des inquiétudes quant à la manière dont les résultats sont manipulés à l'Enam.

Selon des sources internes, cette situation découle d'un réseau de corruption, de manigances et de mafia qui affecte la sélection des candidats. Les seuls noms censés être à la cellule informatique de l'Enam sont ceux des candidats ayant réussi les épreuves orales après avoir été déclarés admissibles. Or, Efo Ignace Désiré ne figure pas parmi les candidats admissibles, remettant en question sa légitimité sur la liste finale.

Ce scandale met en lumière la dégradation des critères d'admission à l'Enam, où le patronyme et l'argent semblent désormais être les principaux facteurs de sélection. La plupart des candidats admis sont les enfants ou les proches de privilégiés, laissant peu de place à la méritocratie. L'École Nationale d'Administration et de Magistrature est devenue le symbole d'une élite corrompue qui accède au pouvoir par des moyens discutables.

Ce nouvel incident renforce les appels à la fermeture de l'Enam, considérée par beaucoup comme une institution gangrenée par la corruption. Alors que certains membres de l'élite préparent leurs enfants à prendre la relève, les citoyens ordinaires du Cameroun continuent de lutter pour leur avenir, confrontés à des défis économiques et sociaux considérables. La république sociale et démocratique tant souhaitée semble encore lointaine pour de nombreux Camerounais.



AU SECOURS : L ENAM A ENCORE FAIT FORT AVEC UN NOUVEAU SCANDALE

Un nouveau et grave scandale s'est invité au concours d'entrée à l'Enam cette année. Cette école dite d'élite qui forme les plus grands pilleurs des caisses de l'État du Cameroun et qui bat le record mondial des scandales des écoles de son rang vient encore de faire parler d'elle. Après les morts qui ont été déclarés admis au concours, cette fois-ci c'est un candidat qui n'a pas été admissible que le nom se retrouve sur la liste définitive des admis.

Il s'agit du candidat Efo Ignace Désiré dont le nom figure en deuxième position (cf document 1 ) sur la liste définitive des admis au cycle A des Douanes alors qu'il n'a pourtant pas réussi aux admissibilités qui conditionnent et déterminent la suite du concours. Telle une dictée préparée, les responsables de l'Enam ont rédigé un texte qu'ils ont fait publier par certains journalistes et blogueurs disant que ce nom (Efo Ignace Désiré) «s'est malencontreusement glissé dans la liste définitive des admis au cycle A des Douanes». Doit-on comprendre par là que le nom a pris ses pieds pour aller se "glisser " dans la liste définitive des admis? Une fois les admissibilités terminées, que cherche encore le nom d'un échoué à côté pour se "glisser" dans la liste définitive ? C'est une preuve patente de la manipulation des résultats des concours de cette école. Dans tous les cas, les responsables de l'Enam n'ont pas choisi le mot "glisser" par hasard. Là où il y a "glissement", le gombo (argent, corruption) passe toujours. Le "glissement" de la Can 2019 nous en dit long.

Dans le même texte en circulation, l'Enam dit que «l'erreur a été corrigée et affichée au babillards». Sauf que, sur la seconde liste publiée par l'Enam (cf document 2), ils ont ajouté un nom de plus. On passe curieusement de 13 candidats préalablement déclarés admis à 14. Les 2 derniers noms (Malle Peter Etuke et Djouka Jennifer Confiance) ne figurent pas sur la première liste. Allez savoir qui sont ces deux nouveaux candidats ajoutés sur la liste.

Après avoir creusé cette affaire, il nous revient de nos sources très introduites à l'Enam que cette situation est due à un réseau de corruption, de margouille et de mafia qui a chamboulé. L'une de ces sources nous renseigne que les seuls noms des candidats qui doivent se retrouver à la cellule informatique de l'Enam à cette phase là sont les noms des candidats admissibles ayant passé les épreuves orales avec succès. Or en consultant les listes des admissibilités le candidat EFo Ignace Désiré n'y figure pas. Ce qui signifie qu'il n'a ni fait l'oral encore moins n'a été admissible. Il reste même à savoir s'il était candidat en cette session.

Au delà de ce qu'on veut faire gober à l'opinion publique, il faut dire qu'en dehors du fait qu'elle fabrique les plus gros voleurs du contribuable camerounais, l'Enam est devenue aujourd'hui une école dont les critères d'admissibilité sont le patronyme ou l'argent. À défaut d'être le fils ou avoir des relations avec un ponte du régime, si vous avez des millions, sachez que votre place y est assurée. Les personnes qui réussissent à ce concours sont les enfants ou les proches de certains privilégiés. A-t-on encore besoin de rappeler que presque tous les enfants ou proches des membres du régime sont les Enamiens?

Paul et Chantal Biya y ont mis leurs enfants Junior et Brenda . Allez savoir s'ils avaient même composé. Pierre Bertrand Soumbou Angoula, l'actuel DG de l'Enam est d'ailleurs très proche de la première dame. N'en parlons plus des amis de Brenda et Junior, des proches de la famille présidentielle etc. Cavaye Yeguie Djibril y a mis au moins 5 de ses enfants sans compter les autres personnes. Jean Fame Ndongo , Mebe Ngo’o Beti Assoma, Réné Sadi, Jean Claude Fetcheu, Ibrahim Mbombo Njoya, Ange Michel Angouing, Bidoung Kpwatt etc y ont mis leurs progénitures. Le fils de Bidoung Kpwatt qui y était ne savait même pas écrire. L'ambassadeur Kamidor Njimoluh a lui aussi mis sa tiza, une miss qui se prénomme Damaris.

Ceux qui ont toujours réclamé la de l'Enam fermeture n'ont pas tort

On appelle ça LA REPRODUCTION SOCIALE . Après avoir pillé le pays pendant un demi siècle, ils préparent leurs enfants à venir continuer le même travail. Franck Biya se prépare calmement à ssuceder à son père. Pendant ce temps, les pauvres Camerounais prennent la mer. D'autres hypothèquent leur avenir dans l'alcool, les jeux de hasard, la prostitution et les églises réveillés. Le pardon sera difficile au CAMEROUN

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