Scandale à la CRTV : appels à la démission du Directeur Général Charles Ndongo, l'heure est grave

Dans une séquence déconcertante, les Lions indomptables du Cameroun ont été accrochés 1-1 par les Chipolopo de Zambie lors d'un match amical crucial en Arabie Saoudite le 9 janvier 2024. Ce face-à-face revêtait une importance capitale dans la préparation de l'équipe en vue de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations (CAN), qui débute dans quatre jours en Côte-d’Ivoire.

Cependant, malgré les attentes des fans et l'annonce officielle de la CRTV, le média d'État, la diffusion tant attendue de la rencontre a brillé par son absence sur les ondes nationales. Une décision qui a déclenché l'indignation généralisée au sein de l'opinion publique camerounaise, surtout sur les plateformes numériques.

Les Camerounais expriment leur frustration face à l'incapacité de la chaîne nationale à diffuser le match de la sélection nationale, une opportunité manquée pour les supporters de jauger les Lions avant leur entrée en lice contre la Guinée lundi prochain. Sur les réseaux sociaux, la tête du Directeur général de la CRTV, Charles Ndongo, est carrément mise à prix, avec certains allant jusqu'à réclamer sa démission.

Pourtant, selon des informations relayées par le média DASH TV, la décision de ne pas diffuser le match au Cameroun aurait été prise par la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) pour des raisons stratégiques. Lors du décryptage d'après-match diffusé sur la chaîne, il a été spécifié que « la FECAFOOT a décidé de ne pas diffuser ce match de concert avec la CRTV pour des raisons stratégiques ». Des murmures circulent, suggérant que la sélection camerounaise ne souhaitait pas dévoiler sa stratégie de jeu avant le coup d'envoi de la compétition.

Néanmoins, les supporters camerounais, délaissés par l'absence de diffusion de ce match amical, continuent d'exprimer leur colère. "Voilà Charles Ndongo qui nous prive d'un second Match des Lions Indomptables. Ce monsieur doit démissionner", a martelé Paul Chouta sur sa page Facebook. La polémique persiste, laissant planer des questions sur la responsabilité de la CRTV et les véritables raisons de cette non-diffusion qui a secoué la fierté sportive nationale.