Scandale au MINSEP : 360 millions de FCFA volatilisés, le ministre Mouelle Kombi dos au mur

Un scandale financier secoue le monde du sport camerounais alors que 360 millions de FCFA disparaissent des coffres du Ministère des Sports et de l’Éducation Physique (MINSEP). Cette somme colossale, dérobée au cœur même du Ministère, déclenche une enquête policière d'envergure, révélant les lacunes dans la gestion de ce département crucial.

Cette affaire révèle une gestion opaque du MINSEP, soulevant des questions sur l'origine et la destination de l'argent perdu. La présence de telles sommes en espèces dans les bureaux ministériels soulève des interrogations sur les pratiques de gestion financière, alimentant les suspicions quant à l'utilisation de ces fonds.

Le contraste entre cette disparition d'argent et la précarité des athlètes camerounais est saisissant. Des sportifs, tels que les rugbymen, se voient privés de compétitions majeures en raison du manque de financement, mettant en lumière les priorités douteuses des dirigeants du MINSEP. Pendant que des millions disparaissent, les athlètes sont laissés pour compte.

Plus préoccupant encore, ce vol massif ne serait pas un incident isolé. Des rumeurs circulent sur des incidents similaires dans l'entourage du ministre Narcisse Mouelle Kombi par le passé, sans qu'une enquête ne soit jamais menée sur ces affaires. Ce silence renforce le climat d'impunité qui règne au sommet du ministère.

Face à ce nouveau scandale, il est impératif que la justice soit rendue. Les responsables doivent être identifiés et sanctionnés pour leurs actes, mettant ainsi fin à la culture de l'impunité qui mine le fonctionnement de l'administration camerounaise. Il en va de la crédibilité de notre démocratie et du bien-être de notre pays. Ce scandale met en lumière la nécessité urgente d'une réforme en profondeur de la gestion des fonds publics et de la transparence au sein du MINSEP, afin de garantir un soutien adéquat aux athlètes et de restaurer la confiance du public dans les institutions gouvernementales.