Un épisode haletant secoue le sommet de l'État camerounais alors que des nominations à la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE) sont bloquées par le président Paul Biya. Les coulisses de cette intrigue révèlent une implication directe du chef de l'État dans l'affaire Martinez Zogo.
Remontant à novembre 2023, l'adjoint du directeur général intérimaire de la DGRE, Monkouop Mominou, prépare des nominations en collaboration avec le Secrétaire Général de la Présidence de la République (SGPR). Cependant, les plans sont contrariés lorsque le président Biya, insatisfait, interpelle le ministre délégué à la Défense, Joseph Beti Assomo, concernant l'enquête sur l'affaire Martinez Zogo.
Le président, exhortant son ministre à assurer la libération des innocents et l'arrestation des coupables réels, intensifie la pression sur l'enquête qui stagnait au tribunal militaire. Instruit par Beti Assomo, le commissaire du gouvernement, Belinga Cerlin, accélère les procédures, mettant en lumière des auditions tendues entre le lieutenant-colonel Justin Danwe et les principaux acteurs de la DGRE, Maxime Eko Eko et Eboo Clément.
Cette soudaine accélération dévoile un enchevêtrement complexe entre les nominations à la DGRE et l'affaire Martinez Zogo. La question persistante est de savoir comment ces éléments sont liés et comment le président Biya, en coulisses, orchestre ces mouvements stratégiques.
Alors que l'intrigue se déroule, les Camerounais sont suspendus à l'issue de cette saga, se demandant si les nominations seront finalement débloquées et comment cela influencera l'évolution de l'affaire Martinez Zogo. Un épisode politico-judiciaire plein de rebondissements qui promet d'impacter les plus hautes sphères du pouvoir camerounais.