Dieudonné Essomba et Paul Biya
L'économiste et consultant de Vision 4, Dieudonné Essomba, a récemment fait des déclarations percutantes sur les diplômés de l'École Nationale d'Administration et de Magistrature (ENAM) au Cameroun. Selon lui, ces diplômés, une fois sur le terrain, semblent déconnectés de la réalité du pays. Ses observations soulignent la nécessité d'une réforme éducative et administrative pour mieux préparer les futurs dirigeants du pays.
Dieudonné Essomba, lors d'une intervention dans l'émission "Club d'Elites," a soulevé une question cruciale. Il estime que de nombreux diplômés de l'ENAM, l'institution qui forme les futurs hauts fonctionnaires et administrateurs au Cameroun, présentent une compréhension limitée des enjeux économiques et politiques du pays. Cette méconnaissance des réalités nationales pourrait avoir des conséquences importantes sur la gestion des affaires de l'État.
Les propos de Dieudonné Essomba pointent du doigt une problématique plus large : la médiocrité dans la gestion des affaires de l'État au Cameroun. Il s'inquiète du fait que des individus peu préparés en matière d'économie et de politique soient placés à des postes clés au sein de l'administration publique. Cette situation, selon lui, contribue à la situation difficile que traverse le pays.
L'analyse de Dieudonné Essomba met en lumière les possibles manquements dans le système éducatif et administratif du Cameroun. Il soulève des questions sur la qualité de la formation dispensée à l'ENAM et suggère qu'une révision des programmes d'études et des méthodes pédagogiques pourrait être nécessaire.
Les observations de Dieudonné Essomba mettent en évidence la nécessité d'une réforme éducative et administrative pour mieux préparer les futurs leaders du Cameroun. La formation des hauts fonctionnaires devrait inclure une compréhension plus approfondie de l'économie, de la politique et des enjeux nationaux. Ceci permettrait de garantir une gestion plus efficace et éclairée des affaires de l'État.
Les révélations de Dieudonné Essomba mettent en lumière une question cruciale concernant la préparation des futurs administrateurs au Cameroun. Il met en évidence la nécessité d'une meilleure préparation des diplômés de l'ENAM pour qu'ils soient plus connectés avec la réalité économique et politique du pays. Une réforme éducative et administrative pourrait s'avérer essentielle pour garantir une gestion plus compétente des affaires de l'État et ainsi contribuer au développement du Cameroun.
