Dans une sortie virulente, EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED, influenceur camerounais, attire l'attention sur le phénomène des "influenceurs" fictifs au Cameroun et dénonce un cas de détournement de fonds. Selon lui, de nombreux individus prétendent être riches et vivre dans l'opulence grâce à de l'argent qui ne leur appartient pas, provenant soit de tiers ("sponsors"), soit des ressources publiques camerounaises. Cette attitude leur permet de se comporter en personnes influentes, de susciter l'envie et d'être admirés.
EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED mentionne notamment le cas de Jean-Pierre Amougou Belinga, qui se faisait appeler "patriarche" et prétendait être un homme puissant, mais qui a été révélé comme un brigand ayant bénéficié de 173 marchés fictifs avec la complicité du ministre des Finances. Cette situation révèle la présence d'une manne financière permettant à ces individus de faire des déclarations extravagantes, promettant des sommes considérables pour des projets ou des augmentations de salaire dans un pays où le salaire minimum est d'environ 40 000 francs CFA.
L'influenceur dénonce également la façon dont le Cameroun est dirigé par un gang de malfrats sans scrupules, soulignant leur manque d'humanité. Il affirme que la population devrait ouvrir les yeux sur la réalité et prendre conscience des agissements de ceux qui les gouvernent. EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED rapporte l'affaire de Luc Ayang, ancien premier ministre et patron du Conseil Économique et Social, qui construit un nouveau bâtiment pour des fonctions officielles estimé à 2 milliards de francs CFA. De plus, Ayang demande également un nouveau véhicule de fonction d'une valeur de 120 millions de francs CFA, affirmant agir sous les instructions du président Paul Biya lui-même.
Le coût total du projet de Luc Ayang, combiné à la voiture de fonction, s'élèverait à environ 3 ou 4 milliards de francs CFA, pour le bénéfice d'une seule personne. EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED souligne l'absurdité d'une telle dépense alors que la jeunesse camerounaise est confrontée à de nombreux défis et manque d'infrastructures de base telles que des autoroutes. Il critique également les influenceurs en ligne qui se contentent de faire des buzz éphémères sans réclamer des changements réels dans la société.
En conclusion, EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED exprime sa déception envers les influenceurs fictifs et la population qui tolère les agissements des dirigeants corrompus. Il souligne l'importance de dénoncer ces actes et de demander des comptes aux responsables politiques.
En mode influenceur
2 MILLIARDS - QUI VA SE NÉGLIGER ?
Au Cameroun, tout le monde est influenceur ; c'est-à-dire que tout le monde fait semblant d'être riche, avec un argent qu'il n'a pas. Un argent qui appartient soit à quelqu'un d'autre (c'est le fameux paradigme du « sponsor »), soit à la société camerounaise tout entière (c'est-à-dire au contribuable). Ça permet de jouer les caïds dans le quartier, de faire des envieux, de recevoir des « Tu es trop chic, ma stat », ou encore de se faire appeler « Excellence », pour ceux qui portent un costume-cravate.
Jusqu'à tout récemment, on avait un influenceur très volubile et très agité du nom de jean-Pierre Amougou Belinga. Il se faisait appeler « patriarche » et « Zomloa des Zomloa », s'octroyant même le droit d'assassiner qui il voulait, à l'instar d'un certain Martinez Zogo le 17 janvier 2023. Mais c'est alors qu'on a découvert que le fameux Zomloa n'était en réalité qu'un sinistre brigand vivant sous la botte du ministre des Finances Louis-Paul Motaze, dont il bénéficiait de pas moins de 173 marchés fictifs ! C'est cette sorte de manne intarissable qui lui permettait de vous balancer des choses du genre : « J'ai donné 500 millions pour la construction d'une bibliothèque dédiée au président » ou encore « Je vais augmenter vos salaires de 25 millions » et autres promesses lunaires, dans un pays où le SMIG rode autour de 40 000 frs et où le métier de « benskin » est le premier employeur de la capitale économique.
LE GANG DE MALFRATS
Je vous ai toujours dit que le Cameroun est dirigé par un Gang de Malfrats barbares et sans aucune humanité ; sauf qu'au lieu de réfléchir, vous souhaitez me voir à Kondengui au milieu des coupeurs de route et des egorgeurs, parce que j'ai osé parler contre « Son Excellence le président Paul Biya ». Pourtant, je ne fais que décrire des faits. En ce moment même, une nouvelle affaire défraye la chronique, depuis qu'on a appris que Luc Ayang, ancien premier ministre et patron du Conseil Économique et Social (depuis 1984) est en train de construire la phase 2 de son nouveau bâtiment de fonctions... pour 2 milliards. C'est-à-dire 2 000 000 000 de francs CFA !!! On remarquera qu'aucune information sur la phase 1 n'a fuité. Elle a dû coûter aussi entre 1 et 2 milliards. Et rien ne nous dit qu'il n'y aura pas de phase 3, voire de phase 4. Et ainsi de suite...
Et comme si cela n'était pas déjà assez sauvage, on apprend aujourd'hui qu'il réclame aussi un nouveau véhicule de fonctions, pour... 120 millions de francs CFA !! C'est le ministre Alamine Ousmane Mey qui écrit à Ferdinand Ngoh Ngoh, en précisant à ce dernier que ce braquage cosmique n'est autre la volonté de Paul Biya en personne, et qu'il agit donc « sous très hautes instructions du chef de l'État ». Autrement dit, le chef du Cartel, le boss du Gang, c'est l'homme d'Étoudi himself ! Celui que vous appelez « Père de la nation » À présent, considérez que le coût total du nouveau château de Luc Ayang, en plus de sa voiture XXL, va frôler les 3 ou 4 milliards. Tout ceci donc pour un seul individu ! Un autre vieillard de 76 ans, quand la jeunesse de son pays (moyenne d'âge 18 ans) se voit obligée de faire du Cynthia Fiangang pour espérer un avenir !
Ce matin, des gens m'ont dit : « On attend ton analyse là-dessus ». Mais que voulez-vous que je vous dise que je n'ai pas encore dit ? Le Premier Camerounais, Premier Ambazonien , Premier Sportif et Premier Influenceur vous montre tous les jours qu'il peut se payer une chambre de 40 000 francs suisses (25 millions de francs CFA) la nuit à l'international de Genève, pendant que dans son pays les bébés meurent à l'hôpital pour absence de couveuses, et qu'il n'y a pas la moindre autoroute opérationnelle. Mais vous continuez à lui dire qu'il est « toujours chaud gars » et à vous moquer de la Résistance, alors que c'est vous seuls qui souffrez du banditisme d'Etat que nous dénonçons. Aujourd'hui, vous semblez scandalisés de découvrir le Gang de Malfrats, alors qu'il vit au milieu de vous depuis 41 saisons blanches et sèches !
EN DÉFINITIVE :
En 2022, le minuscule Rwanda figure dans le top 10 des plus grandes destinations touristiques africaines, aux côtés d'illustres pays comme l'Afrique du Sud, l'Egypte ou le Maroc. Vous ne trouverez pas le pays des Crevettes dans le Top 20. C'est impossible quand on n'a pas d'autoroutes ! Mais justement, souvenez-vous qu'après le décès de ce pauvre Cabrel Nanjip le 15 juin dernier, votre « stratégie » a consisté à faire des direct-Live macabres où vous faisiez semblant de pleurer pour augmenter votre audience, et où vous vendiez vos produits de beauté. Et comme d'habitude, une fois le buzz de la mort passé, vous n'en parlez déjà plus et vous avez tourné la page. Vous attendez le prochain décès où vous écrirez de nouveau des « RIP » inutiles et accuserez encore la sorcellerie, au lieu de réclamer des autoroutes à ces animaux qui dépensent l'argent public dans leurs loisirs à eux. Des cannibales qui s'achètent des voitures avec lesquelles ils vous tueront bientôt lors d'une collision sur l'axe Yaoundé-Douala, ou à la falaise de Dschang. Quel misérable destin pour la jeunesse que vous êtes !
Que faites-vous donc de vos Like et de cette large audience que vous récoltez sur des buzz incessants ? Quels « influenceurs » ont influencé la position du gouvernement et ont réclamé des autoroutes depuis le décès de Cabrel ? Chacun de vous est persuadé que la même chose ne lui arrivera pas, n'est-ce pas ? Combien d'entre vous qui avez plus de 10 000 « followers » en ligne ont dénoncé le banditisme de Luc Ayang ? Puisque vous êtes des influenceurs fictifs pour qui « bonheur » rime avec « marmailleur », vous êtes à votre tour tombés amoureux de ceux qui vous font miroiter une noblesse fictive en dépensant vos impôts, alors que leur propre salaire est infiniment plus dérisoire.
En conclusion, vous méritez amplement ce vol à ciel ouvert, cette absence d'infrastructures et leurs conséquences.
EKANGA EKANGA CLAUDE WILFRIED