La banque accusée de complicité
Un braquage digne des récits de la série Narcos a secoué la Société Commerciale de Banque (SCB) au Cameroun, impliquant un client lésé, Daniel Sandjon, et un individu identifié comme le cerveau du gang, Roméo Kéou. La somme colossale de 418 millions FCFA, détenue sur les comptes de Daniel Sandjon à la SCB, a mystérieusement disparu, suscitant des interrogations sur la sécurité des fonds au sein de la banque.
L'affaire a éclaté lorsque Daniel Sandjon a découvert la disparition de ses fonds du jour au lendemain. Malgré un rapport d'audit interne de la SCB confirmant le vol, l'argent n'a toujours pas été restitué à son propriétaire légitime. Cette situation a soulevé des inquiétudes quant à l'existence d'une mafia organisée opérant au sein de la banque.
A encore Boris Bertolt, ce qui est encore plus troublant, c'est que la SCB a elle-même déposé une plainte contre Roméo Kéou, le présumé cerveau du gang, tout en payant sa caution de 5 millions FCFA pour sa libération. Cependant, Roméo Kéou a profité de sa liberté conditionnelle pour prendre la fuite. Cet ancien étudiant en Banques au Maroc aurait prétendu partir en congé dans son pays d'études, mais il n'est jamais revenu. Il est suspecté d'avoir emporté une part substantielle des 418 millions FCFA, probablement avec la complicité de certains responsables de la SCB.
Ce cas met en lumière les failles potentielles dans les systèmes de sécurité et de surveillance de la SCB, soulignant la nécessité d'une réforme approfondie pour protéger les avoirs des clients et rétablir la confiance du public dans le secteur bancaire camerounais.
L'affaire en cours suscite des questions importantes sur la transparence et l'intégrité des institutions financières au Cameroun. Nous continuerons de suivre cette affaire de près et apporterons des mises à jour dès qu'elles seront disponibles.
