Les citoyens Fame Ndongo, Ousmane Mey (MINESUP, MINFI), Aurélien Sosso (le recteur de l’Université de Yaoundé), Lucien AYISSI (le Doyen de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines), Abane Engolo (le Directeur des affaires juridiques du MINESUP), et Mme Mbock (cadre à la Direction des Affaires Juridiques du MINFI) sont poursuivis au Tribunal de première instance du Centre administratif, conformément aux nouvelles dispositions du Code pénal camerounais.
Il ressort de nos investigations que dans le cadre de l’affaire Docteurs Nke Fridolin et Tsanga Bessala contre MINESUP, MINFI et autres, le cabinet d’avocats MPECK-NTSAMA-BELL a saisi le Procureur de la république près le parquet d’instance pour « Abus de fonction et Refus d’exécuter une décision de justice ».
Dans ladite plainte, les conseils de Nke Fridolin et Tsanga Bessala Bérenger Cyprien écrivent: « En effet, en dépit d’une sommation, à eux servie le 22 janvier 2018, aux fins d’exécution de l’arrêt de la Cour suprême [en faveur du docteur Nke], ces hauts commis de l’État continuent d’afficher une arrogance sans borne à l’égard de la décision des Hauts magistrats. Les autorités du Ministère de l’Enseignement supérieur et celles de l’Université de Yaoundé I sont coutumières du fait. En effet, icelles refusent catégoriquement d’exécuter l’ordonnance no 189/OSE/CAB/PTA/TA-YDE/2016 rendue le 15 septembre 2016 malgré son caractère définitif, et en dépit des demandes répétées du docteur Tsanga Bessala les invitant à le faire ».
Nous avons par ailleurs appris que le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et le Président de la République ont été saisis au sujet de ces actes réprimés par le code pénal. D’après leurs avocats, docteurs Fridolin Nke et Tsanga Bessala vont se constituer partie civile dans ce nouveau procès et ils vont exiger le paiement des dommages et intérêts pour tout le préjudice subi.
Interrogés sur les prochaines étapes de leur lutte, les conseils des deux plaignants ont affirmé ne pas exclure l’option de saisir les instances internationales au sujet de ce déni de justice flagrant dont sont victime leurs clients.