Dans sa sortie du jeudi 30 août 2018, Jean Claude Mbwentchou s’explique d’abord sur la phase de lancement du concours et du dépôt des dossiers. Le ministre assure que l’avis de concours avait été diffusé via les canaux habituels que sont Cameroon Tribune, la CRTV, l’affichage dans ses services centraux et déconcentrés, ainsi que sur le site internet du ministère et ses réseaux sociaux.
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Une fois le concours lancé, les dossiers des candidatures sont envoyés à la direction de l’école à Lomé au Togo. Préparées en toute autonomie par l’EAMAU, les épreuves du concours sont acheminées dans les différents pays sous pli fermé et scellé. Après les épreuves écrites, les copies anonymes sont scellées et au terme du concours, elles sont envoyées au Togo. Au terme des corrections, les différents Etats membres reçoivent les résultats de l’ensemble de leurs candidats signés par le directeur de l’EAMAU et classés par ordre de mérite et par filière.
Dans son communiqué, Jean Claude Mbwentchou tient à noter qu’avant la transmission physique aux Etats membres, les résultats sont mis en ligne sur le site internet de l’école et donc, sont consultables par tous.
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Pour justifier le fait qu’il est tout à fait possible que la majorité des candidats admis provienne d’une même région sans qu’il n’y ait aucune fraude, Jean Claude Mbwentchou indique dans son communiqué que sur 430 candidatures camerounaises enregistrées à ce dernier concours, 320 postulants seraient originaires de la même région, «en dépit de la batterie des moyens de communication suscités déployés tant à l’échelle nationale qu’internationale».
Il ne s’agit donc pas, à l’en croire, d’un favoritisme régional comme le prétend une certaine opinion.