Scandale : le délégué régional de la Santé de l’Est accusé d’abus de pouvoir

• Il a renvoyé 20 élèves Infirmiers Diplômés d'Etat

• Ils étudiaient à l'école de formation à Bertoua

• Ils sont renvoyés après trois mois de cours

Situation scandaleuse à Bertoua chef-lieu de la région de l’Est. Selon plusieurs sources 20 élèves Infirmiers Diplômé d'Etat étudiants à Bertoua auraient été renvoyés de leur établissement. « Je viens d’apprendre par trois parents d'élèves qui m’expliquent que leurs enfants se verront rembourser cette semaine leur pension et expulsés des cours, interrompant leur premier stage prévu cette semaine dans plusieurs hôpitaux du Cameroun. Contacté, j’ai demandé les raisons simples de cet acte aussi odieux et très déconcertant venant du "Délégué de la santé" de L’Est. D’après les informations, ces élèves ont été sélectionnés parmi les candidates du concours 2021, par une liste additive venant du ministère de la Santé, mais trois mois de formation après, et à la veille de leur premier stage professionnel, frais de scolarité d’environ 500 000fcfa déboursé ou en partie, on leur demande de plier bagages sous prétexte qu’ils n’ont pas de matricules. Les élèves infirmiers diplômes d’Etat abandonnés à leur triste sort ne savent plus à quel saint se vouer », raconte un activiste contacté par un parent d’élève.

Selon une source proche de l’établissement ces étudiants sont renvoyés alors que leur cas n’avait jamais fait l’objet de querelle au sein de l’établissement. Ce sont donc des étudiants surpris qui vont retourner au quartier sans jamais avoir été convoqué.

« La question que l’on se pose, est-il concevable qu’un délégué ou le Minsante puisse renvoyer Les enfants au quartier de cette façon et surtout en catimini ! Que deviendront ces enfants, l’année perdue! Le projet de voyage abandonné au profit de cette formation! Ceux qui ont renoncés à leur mariage pour aller suivre leur formation. Ceux qui ont abandonnés, perdu leur travail en allant suivre cette formation. Aujourd’hui on leur demande d’aller au quartier pour faire quoi ? N’y a-t-il pas d’autres solutions idoines pour remédier à cette situation ? Les renvoyer et expulser comme des chiens est-il la seule option ? », se demande un parent.