Après une joueuse, c'est le tour de l'entraîneur de l'équipe masculine senior, Jean Patrice Ndaki, de dénoncer comment les joueuses de l'équipe féminine ont été transformée en esclaves sexuelles par ceux qui sont censés les encadrer.
Le doigt accusateur de Patrice Ndaki est notamment pointé sur le coach Peter Nonnenbroich.
D'après ce témoignage reçu par la rédaction de CamerounWeb, certaines filles étaient des victimes de cet homme, tandis que d'autres se donnaient de leur propre gré et attendaient certainement quelque chose en retour.
"Il (Peter Nonnenbroich, sélectionneur manager) arrive, il kombo (couche) d'abord Bikatal (capitaine ndlr), il kombo aussi la petite passeuse là (Nancy Mbira ndlr) avec les choses du genre si tu veux être dans la liste machin tout ça…
Lorsque Stéphanie Fotso Mogoung-Oly arrive à Slovénie pour le stage, elle se rend compte que Bikatal dors avec une petite là mais la petite lui dire que Bikatal ne dors jamais dans la chambre, elle est jamais là. Elle essaye de recouper les infos. En soirée, elle appelle Bikatal Facetime, Bikatal décroche. Elle était en nuisette et Fotso a reconnu le tableau qui était dans la chambre de Peter. Elle dors tous les soirs chez lui quoi !
Et puis ça s'est poursuivi jusqu'à la CAN à Yaoundé où elle dors carrément dans sa chambre les jours de matchs et tout. A un moment, il a fallu, je crois les gens du staff pour partir dans la chambre de Peter et retirer les affaires de la fille".