Scandale : un média dévoile de mauvaises nouvelles concernant le voyage de Paul Biya à Genève

Le président Paul Biya et son épouse ont quitté Paris le 25 juin dernier et reste toujours attendu au Cameroun.

Invité à prendre part les 22 et 23 juin au sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial, le chef de l’Etat n’est toujours pas de retour au bercail. Une bonne partie des membres de la délégation camerounaise a regagné le pays depuis le 25 juin. Le couple présidentiel quant à lui, ainsi que certains proches collaborateurs, ont embarqué pour Genève où le chef de l’Etat camerounais a ses habitudes.

C’est bientôt la trêve estivale en Occident, où membres de gouvernement et autres têtes couronnées prennent leurs vacances dorées. Si Paul Biya a lui aussi droit à des vacances, il n’en demeure pas moins vrai que les séjours prolongés du chef de l’Etat à l’étranger sont entourés de la plus grande opacité sur l’agenda présidentiel. Toute chose qui alimente la rumeur, l’inertie et l’incurie tant décriées au Cameroun.

C’est un secret de polichinelle que ce séjour helvète sera l’occasion d’un check- up pour le chef de l’Etat aujourd’hui officiellement âgé de 90 ans. Personne n’a oublié les récentes fuites sur le bulletin de santé du chef de l’Etat ayant remué les rédactions genevoises. Paul Biya reste fidèle à ce pays qui ne le lui rend pas bien au regard des récents scandales sur son dossier médical.

Cette nouvelle absence prolongée du chef de l’Etat à l’étranger n’en finit pas d’alimenter la controverse sur son leadership Le Cameroun est un pays pratiquement sous perfusion et où s’accumulent des scandales en série. La technique de l’indifférence et du pourrissement ayant longtemps servi à désamorcer les crises, s’avère désormais désuète.

Le devoir de dialogue permanent entre gouvernants et gouvernés est foulé aux pieds. Chaque jour, Paul Biya s’enferme davantage dans sa tour d’ivoire, laissant le pays aux mains de sous- chefs et de roitelets prêts à une guerre de succession sans merci, confortés par des trésors de guerre longtemps accumulés sous diverses rapines et forfaitures.