Scoop/Affaire Martinez Zogo : de nouvelles manœuvres pour libérer Amougou Belinga ce 20 mars

Bidjang Et Amougou Image illustrative

Wed, 19 Mar 2025 Source: www.camerounweb.com

Dans un développement stupéfiant de l'affaire Martinez Zogo, des sources indiquent que des manœuvres sont en cours pour libérer Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko ce 20 mars 2025, après deux ans d'incarcération. Ces démarches, apparemment orchestrées par le ministre de la Justice Laurent Esso, soulèvent l'indignation populaire, notamment dans la Lékié, région natale de la victime, où des manifestations violentes sont annoncées en cas de libération. Cette situation met en lumière les dysfonctionnements du système judiciaire camerounais et les relations troubles entre pouvoir, justice et médias, à l'approche d'échéances électorales cruciales pour le pays.



Scoop/Affaire Martinez Zogo : DE NOUVELLES MANŒUVRES POUR LIBÉRER AMOUGOU BELINGA CE 20 MARS

Laurent Esso veut à tout prix libèrer son ami Amougou Belinga, à travers la Cour d'appel du Centre, ce 20 mars 2025. La Lékié promet de manifester violemment contre le régime si le présumé commanditaire de l'assassinat de leur fils est libéré

La seule amitié entre ces deux hommes explique-t-elle la libération ce jeudi 20 mars 2025 de Amougou Belinga ?

Après près de deux ans d'incarcération au pénitencier de Kodengui, le controversé homme de presse Amougou Belinga et son acolyte, EKO EKO, pourraient être libérés ce jeudi 20 mars 2025 à 8h30.

Selon des sources proches du dossier, cette libération serait le résultat d'une décision prise par le ministre d'Etat, ministre de la Justice, Garde des Sceaux Laurent ESSO, actuellement en déplacement à l'étranger pour des sérieux soucis de santé. Des sources bien introduites révèlent que cette décision aurait été motivée par des liens d'amitié et de loyauté qui unissent le ministre et l'homme de presse.

C'est ce qui expliquerait au delà du bruit des mallettes d’argent qui circulent dans cette affaire, le comportement surréaliste des magistrats de la Cour d'appel du Centre qui ont choisi de piétiner toutes les règles de procédure en refusant de recevoir, comme prévu par la loi, les demandes de récusation notifiées par les avocats des victimes, horrifiés par la partialité trop affichée des juges de la Cour d'appel, qui semblent se soumettrent aux ordres de la hiérarchie.

Au-delà de la recherche d'une insurrection par les auteurs de ce mépris fortement exprimé à l'encontre du peuple, cette affaire pose des questions cruciales sur l'indépendance de la justice et les relations troubles entre les hommes politiques et les médias. Elle envoie également des signaux inquiétants sur l'état d'une société en pleine agonie, où les valeurs démocratiques et la confiance dans les institutions sont mises à rude épreuve.

À la veille d’une élection majeure au Cameroun, le rôle de plus en plus sulfureux de la Justice effraie et questionne…

Source: www.camerounweb.com