Secret d’Etoudi : voici pourquoi Paul Biya est redevable aux Motaze à vie

Le capitaine Roger Motaze est resté fidèle à Paul Biya

Sun, 17 Apr 2022 Source: www.camerounweb.com

S’il est vrai que le ministre des Finances Paul Louis Motaze est un membre de la famille de l’ancienne première dame Jean-Irène Biya, ce n’est pas pourtant ce qui le maintient à ce prestigieux poste malgré les nombreux scandales dans lesquels il est régulièrement cité. Le neveu de Jean-Irène Biya, le capitaine Roger Motaze est l’homme par qui la famille Motaze a fait son entrée dans les bonnes grâces de Paul Biya. Bien que parent de la première dame, il a préféré rester fidèle et loyale au chef de l’Etat au moment où désespérée, Irène Biya cherchait de l’aide pour quitter définitivement le Palais de l’Unité. Le capitaine Roger Motaze a clairement notifié à sa sœur qu’il n’a aucunement pas l’intention de lui porter secours. Comme par coïncidence, le jeune sous-officier avec qui la première dame voulait fuguer a été envoyé au front à Bakassi où il rendit l’âme, une balle dans le dos. Depuis, Paul Biya se sent redevable aux Motaze. CamerounWeb vous propose quelques extraits des révélations du journaliste Ebale Angouno qui fut l’un des amis d’enfances et intimes de Paul Biya.

« …La malheureuse va alors se désespérer davantage et recourir, une fois de plus, au capitaine Motaze, son neveu. Mais celui-ci n'est pas disposé à entreprendre quoique ce soit pour elle. Elle semble d'ailleurs perdre de vue qu'en cas de fugue de sa part et si la responsabilité de Roger venait à être établie, celui-ci devra en répondre devant le chef de l'Etat. Elle finit par se résoudre à poser clairement le problème à Paul: Il faut qu'ils se séparent. Leur mariage n'est plus qu'une devanture, une carapace vide, un coquillage creux. Tout entre eux ne repose plus que sur la parodie. Lorsqu'elle fait une sortie publique, c'est tout le monde qui l'ovationne. Mais sait-on seulement à quel point elle est malheureuse? Déjà, elle ne sort plus sans lunettes fumées, pour cacher les poches et les cernes qu'elle a sous les yeux, consécutives à ses longues nuits d'insomnie. Lorsqu'il l'épousait, n'était-il pas soucieux de la voir heureuse? Que s'est-il donc passé en lui, pour que déjà, il se réjouisse de la voir souffrir, et jouisse de la rendre malheureuse? Le mieux ne serait-il pas que dans ces conditions, ils se séparent, afin que chacun mène la vie qu'il lui plairait de mener et soit ainsi heureux, sans être une croix pour l'autre?

La logique du Président est simple et compréhensible: Il a envie de rester au pouvoir le plus longtemps possible. Et pour ce faire, la vie qu'il mène le conforte dans son option. Peu lui importe que cela la traumatise car c'est également cela, le prix à payer, pour être l'épouse d'un chef d'Etat. Chaque médaille a son revers. Il est désolé qu'ils en soient là, mais n'y peut rien. Seulement, pendant qu'il se plaît à cette vie, elle en est torturée, plaide-t-elle. Mais Paul est inflexible.

- Alors, je te prie de me laisser aller tenter de refaire mon bonheur ailleurs. Cela m'est encore possible. Ce serait un risque pour lui; bien de choses pourraient être étalées au grand jour, comme cette question sur la "stérilité" de Jeanne-Irène. Si elle venait à concevoir ailleurs, on réalisera que c'est bien lui qui a des problèmes de procréation. Plus grave, ces pratiques occultes et magiques risquent d'être connues du grand public. Il vaut donc mieux la retenir en otage.

Jeanne-Irène décide alors de s'affranchir par elle-même puisqu'elle ne peut compter ni sur son neveu, ni sur personne. D'ailleurs, les dispositions sécuritaires ont été constituées autour d'elle; ses visites sont tenues à l'œil, ses mouvements sont surveillés, ses communications sont sur écoute. Il ne lui reste plus qu'à se débarrasser de son époux de la manière la plus subtile: Il se trouve que chaque semaine, elle lui administre une injection particularisée. Il lui suffira donc juste de lui inoculer "quelque chose" qui ne lui fera pas de cadeau, en sorte qu'à l'effet lent mais irrémédiable de ce produit, il rende l'âme à terme. Mais pour cette injection, elle va attendre en vain, car plusieurs semaines vont passer, avant qu'elle se rende compte que le président se fait désormais injecter par quelqu'un d'autre. Il ne va d'ailleurs pas manquer de lui signifier qu'il a anticipé sur ses intentions. Pour la menacer ensuite: "C'est moi qui vais finalement t'avoir". Des termes qui vont l'effrayer, et l'amener à se replier une fois de plus vers son neveu, le suppliant de l'aider à quitter le pays.

- Je te dis que je suis menacée; ma vie est en danger, et cela ne te dit rien?

- Mère! Je suis un soldat au service de mon Président; je me dois de le protéger, et non de conspirer contre lui ...

- En me sauvant la vie, quelle conspiration fais-tu contre ton Président?

En mai 1989, Paul et Jeanne-Irène effectuent un séjour de deux semaines au pays du Roi Baudoin et de la Reine Fabiola. A son retour, Jeanne-Irène raconte n'avoir jamais été bastonnée de sa vie comme elle le fut à Bruxelles. C'est tout juste si Paul, ayant retrouvé la vigueur de ses 18 ans, ne l'a pas tuée de strangulation. Tout simplement parce qu'elle a décidé de ne pas rentrer au pays. A leur retour, elle avait les yeux cachés sous ses lunettes fumées, question de masquer son désarroi. Et puis, la nouvelle chevalière du Président, acquise à Bruxelles où elle lui a été portée par un magnétiseur qui y aura travaillé trois années durant, est une terrible arme magique qui lui a coûté la somme de 12 millions de F CFA. Il a terrorisé Jeanne-Irène avec les pouvoirs de ce précieux bijou, en sorte qu'elle a compris qu'elle n'avait pas intérêt à forcer une fugue. Il pourrait par exemple la rendre folle de par les vertus de sa chevalière, où qu'elle ait à fuir, à se réfugier. Il pourrait dans un autre cas de figure la foudroyer. A ce sujet, il lui a servi une démonstration de la foudre émanant de ce bijou pour détruire des objets autour d'elle.

Lorsqu'elle tente de se suicider, elle espère tout au moins susciter les émotions d'antan de la part de son époux. Le cercle intime s'est déployé autour d'elle, pour la réconforter. Mais elle n'attendait qu'une personne, son Président d'époux, qui s'est fait obstinément absent. A la limite, il s'est tenu à la porte, pour oser un regard furtif sur elle, et disparaître les secondes d'après. Elle sera évacuée en Europe pour un contrôle. Bien peu de personnes surent qu'il s'était agi d'une tentative de suicide.

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