Secteur minier : l'ultimatum du Prof Fuh Calistus

Une mission à l'étranger en vue

Mon, 11 Sep 2023 Source: Le Jour

Les opérateurs miniers des régions de l'Est et de l'Adamawa ont reçu un ultimatum d'une semaine pour se conformer aux lois régissant le secteur, sous peine d'être sanctionnés. L'ordre a été donné par le ministre intérimaire des mines, de l'industrie et du développement technologique, le professeur Fuh Calistus Gentry. Il s'exprimait lors d'une réunion à Yaoundé, mercredi 6 septembre. Les parties prenantes et les opérateurs du secteur minier semi-mécanisé ainsi que les maires des régions de l'Est et de l'Adamawa ont participé à cette réunion. Cette réunion avait pour but d'instaurer l'ordre dans le secteur minier du pays. Au cours de la réunion qui a duré plus de trois heures, le ministre intérimaire, qui fait office de secrétaire d'État dans ledit ministère, a regretté que, depuis quelques années, un grand désordre règne dans le secteur.

Il a déclaré que le secteur, avec un énorme potentiel, n'a apporté que très peu au produit intérieur brut (PIB) du pays. Pour l'avenir, le ministre a prévenu que les opérateurs disposaient d'une semaine pour se conformer à la réglementation afin d'obtenir une licence d'exploitation minière. Au cours de la réunion, le professeur Fuh Calistus a également indiqué que les opérateurs devaient payer les taxes associées à leur type d'exploitation, tout en se conformant aux règles en vigueur. Ces règles comprennent l'engagement de restaurer l'environnement dans son état antérieur après l'exploitation et l'obligation de développer des projets sociaux bénéfiques pour la population. Le ministre intérimaire a souligné que les projets dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de l'énergie, de l'eau ou des travaux publics, doivent être convenus entre les entreprises concernées et les maires en concertation avec la population, par l'intermédiaire des chefs traditionnels.

"Nous nous attendons à ce que, dans une semaine, tous les endroits où ils ont creusé soient restaurés et qu'il y ait un, deux ou trois projets sociaux que les maires choisiront pour que les opérateurs miniers les exécutent", a indiqué le ministre. Il a également averti que : "Les entreprises qui ne respecteront pas ces règles seront fermées avec effet immédiat".

Remettre de l'ordre dans le secteur

Les mesures discutées lors de la réunion, a expliqué le ministre, visent à remettre de l'ordre dans le secteur qui a connu tant de laxisme au fil des ans. "Nous voulons remettre de l'ordre dans le secteur. Ce que nous avons fait sur le plan administratif, c'est que les maires seront directement impliqués dans la supervision des activités minières", a-t-il déclaré. Il a également souligné qu'il avait été décidé que chaque délégation divisionnaire désignerait des points focaux dans les subdivisions qui travailleraient directement avec les conseils concernés.

Une mission à l'étranger en vue

Au cours de la réunion, il a également été annoncé qu'une délégation, composée d'opérateurs du secteur, sera envoyée en mission au Brésil et au Canada, afin de s'approprier les normes internationalement reconnues en matière d'exploitation minière pour accroître les bénéfices et la sécurité environnementale. "Nous voulons migrer de ce système ouvert où les produits chimiques et autres sont jetés dans le sol et les rivières. Nous allons migrer vers un système fermé où tout sera fait avec un maximum de profit", a-t-il ajouté. Selon le ministre, seuls 40 % de l'or sont extraits par les entreprises, le reste étant jeté, ce qui entraîne des pertes non seulement pour les exploitants, mais aussi pour l'État et les communautés environnantes. Il convient de rappeler que la réunion de Yaoundé a été organisée dans le contexte d'un ultimatum de 15 jours adressé aux opérateurs par le ministre des mines par intérim le 18 août dernier. Il leur avait été ordonné de soumettre aux autorités minières une liste des divers projets sociaux qu'ils avaient engagés au profit des populations affectées par leurs activités minières semi-mécanisées. La circulaire du Ministre des Mines par intérim est intervenue après l'expiration du délai initial de 45 jours prévu par le Code minier. Il convient également de noter que le chef de l'État, dans son discours à la nation du 31 décembre 2022, a déclaré que le secteur minier non pétrolier avait un défi majeur à relever. Cette initiative vise à accroître les recettes de l'État et, par extension, sa contribution au PIB au-delà du taux traditionnel de 1 %.

Secteur minier : l'ultimatum du Prof Fuh Calistus

Les opérateurs miniers des régions de l'Est et de l'Adamawa ont reçu un ultimatum d'une semaine pour se conformer aux lois régissant le secteur, sous peine d'être sanctionnés. L'ordre a été donné par le ministre intérimaire des mines, de l'industrie et du développement technologique, le professeur Fuh Calistus Gentry. Il s'exprimait lors d'une réunion à Yaoundé, mercredi 6 septembre. Les parties prenantes et les opérateurs du secteur minier semi-mécanisé ainsi que les maires des régions de l'Est et de l'Adamawa ont participé à cette réunion. Cette réunion avait pour but d'instaurer l'ordre dans le secteur minier du pays. Au cours de la réunion qui a duré plus de trois heures, le ministre intérimaire, qui fait office de secrétaire d'État dans ledit ministère, a regretté que, depuis quelques années, un grand désordre règne dans le secteur. Il a déclaré que le secteur, avec un énorme potentiel, n'a apporté que très peu au produit intérieur brut (PIB) du pays. Pour l'avenir, le ministre a prévenu que les opérateurs disposaient d'une semaine pour se conformer à la réglementation afin d'obtenir une licence d'exploitation minière. Au cours de la réunion, le professeur Fuh Calistus a également indiqué que les opérateurs devaient payer les taxes associées à leur type d'exploitation, tout en se conformant aux règles en vigueur. Ces règles comprennent l'engagement de restaurer l'environnement dans son état antérieur après l'exploitation et l'obligation de développer des projets sociaux bénéfiques pour la population. Le ministre intérimaire a souligné que les projets dans les secteurs de l'éducation, de la santé, de l'énergie, de l'eau ou des travaux publics, doivent être convenus entre les entreprises concernées et les maires en concertation avec la population, par l'intermédiaire des chefs traditionnels. "Nous nous attendons à ce que, dans une semaine, tous les endroits où ils ont creusé soient restaurés et qu'il y ait un, deux ou trois projets sociaux que les maires choisiront pour que les opérateurs miniers les exécutent", a indiqué le ministre. Il a également averti que : "Les entreprises qui ne respecteront pas ces règles seront fermées avec effet immédiat".

Remettre de l'ordre dans le secteur

Les mesures discutées lors de la réunion, a expliqué le ministre, visent à remettre de l'ordre dans le secteur qui a connu tant de laxisme au fil des ans. "Nous voulons remettre de l'ordre dans le secteur. Ce que nous avons fait sur le plan administratif, c'est que les maires seront directement impliqués dans la supervision des activités minières", a-t-il déclaré. Il a également souligné qu'il avait été décidé que chaque délégation divisionnaire désignerait des points focaux dans les subdivisions qui travailleraient directement avec les conseils concernés.

Une mission à l'étranger en vue

Au cours de la réunion, il a également été annoncé qu'une délégation, composée d'opérateurs du secteur, sera envoyée en mission au Brésil et au Canada, afin de s'approprier les normes internationalement reconnues en matière d'exploitation minière pour accroître les bénéfices et la sécurité environnementale. "Nous voulons migrer de ce système ouvert où les produits chimiques et autres sont jetés dans le sol et les rivières. Nous allons migrer vers un système fermé où tout sera fait avec un maximum de profit", a-t-il ajouté. Selon le ministre, seuls 40 % de l'or sont extraits par les entreprises, le reste étant jeté, ce qui entraîne des pertes non seulement pour les exploitants, mais aussi pour l'État et les communautés environnantes.

Il convient de rappeler que la réunion de Yaoundé a été organisée dans le contexte d'un ultimatum de 15 jours adressé aux opérateurs par le ministre des mines par intérim le 18 août dernier. Il leur avait été ordonné de soumettre aux autorités minières une liste des divers projets sociaux qu'ils avaient engagés au profit des populations affectées par leurs activités minières semi-mécanisées. La circulaire du Ministre des Mines par intérim est intervenue après l'expiration du délai initial de 45 jours prévu par le Code minier. Il convient également de noter que le chef de l'État, dans son discours à la nation du 31 décembre 2022, a déclaré que le secteur minier non pétrolier avait un défi majeur à relever. Cette initiative vise à accroître les recettes de l'État et, par extension, sa contribution au PIB au-delà du taux traditionnel de 1 %.

Source: Le Jour