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Secteur routier: les transporteurs se plaignent auprès de Biya

8663 XCamions030216750.pagespeed.ic.FWRpgN Ddg Un camion de transport

Sun, 13 Nov 2016 Source: newsducamer.com

Réunis en urgence, les syndicalistes du secteur des transports routiers ont saisi le Président de la République le 01 er novembre dernier. Ces derniers, après un détour du côté d’Eséka et de Manyai où ont eu lieu respectivement l’accident ferroviaire et l’affaissement de la chaussée sur la nationale N°3 ont décidé d’interpeller le Chef de l’Etat au sujet de la léthargie des membres du conseil national de la route (Conaroute) et du fonds routier. « Le Cameroun connait toujours un taux de morbidité inacceptable induit par les accidents de la route et que les membres du conseil national de la route et du fonds routier imputent aux chauffeurs de taxi maquillant ainsi leur léthargie », peut-on y lire dans ce mémorandum.

Tout en regrettant de n’avoir « jamais intervenu pour impacter la politique nationale de construction, d’entretien, de réhabilitation et d’aménagement des voies routières », ces syndicalistes se plaignent de ce que les transporteurs ont été écartés du Conaroute alors que ce sont ces derniers qui ont intérêt à ce que la route soit construite, entretenue, réhabilitée ou aménagée. « Excellence, chaque fois que nous lisons les textes organiques qui encadrent le fonctionnement du conseil national de la route et du fonds routier, nous sommes extrêmement choqués de constater que tous les partenaires intéressés aux problématiques de la route s’y retrouvent sauf les chauffeurs », dénoncent-ils.

Ces derniers qui pensent que le Conaroute et le fonds routier devraient avoir « le courage d’assumer les tristes évènements du 21 octobre dernier », en viennent à conclure qu’il serait injuste d’argumenter sur les enjeux nationaux de la route sans intégrer les syndicats des travailleurs des transports. Ils espèrent tout de même que les résultats de l’enquête ordonnée par le Chef de l’Etat permettront de dénoncer la politique nationale de prévention et de sécurité routière ainsi que « l’indolence » qui caractérisent le Conaroute et le fonds routier.

Source: newsducamer.com