• Seidou Njoya est au cœur d'une polémique
• Sa double nationalité a été enfin révélée
• Son passeport italien en dit long
L'ancien président de la fédération camerounaise de football (Fecafoot), Seidou Njoya est au cœur d'une vive polémique.
Le prédécesseur de Samuel Eto'o est au cœur d'une rocambolesque affaire de double nationalité.
Des images abondamment relayées sur les réseaux sociaux ont enfin dévoilé comment la FECAFOOT a été dirigée par un Italien.
Fils du sultan Ibrahim Mbombo Njoya, souverain du peuple bamoun dans l’Ouest du Cameroun, Seidou est né au Cameroun notamment à Yaoundé.
Sa binationalité est au coeur d'une nouvelle controverse tout comme ce fut le cas de Samuel Eto'o avant son élection au poste de Président de la FECAFOOT.
« Ainsi, l'ex président de la Fecafoot est Italien. Donc un Espagnol a remplacé un Italien à l'instance faîtière du football camerounais », a écrit le TGV de L'info.
Les commentaires fusent de part et d'autres suite à cette nouvelle fuite. « Ils sont tous des étrangers qui dirigent le Cameroun. Le président actuel lui n'est pas espagnol ?», a réagi un internaute.
« Rien de nouveau. Tous les membres du gouvernement et assimilés ont d'autres nationalités », renchérit un autre.
« Les naïfs sont les seuls surpris ! La question devrait plutôt de savoir qui est encore uniquement Camerounais parmi nos dirigeants ? », rétorque un autre.
« En 2019, pour se faire élire à la présidence de la Fecafoot, Mbombo Njoya est parvenu à rallier les soutiens de profils très divers, s’appuyant aussi bien sur les réseaux politiques de son père, que sur ceux, footballistiques, de ses mentors Issa Hayatou et Iya Mohamed », rappelle Jeune Afrique.
« À la tête de la Fecafoot, Seidou Mbombo Njoya a retrouvé un siège occupé par son père au début des années 1960. Moins d’un an après son élection, il a décidé de créer un Comité technique de gestion provisoire pour remplacer, jusqu’en 2021, la Ligue de football professionnelle dirigée par le général Pierre Semengue. Une décision en tous points semblable à celle prise par Ibrahim Mbombo Njoya en 1990, lorsqu’il était ministre des Sports. Ce dernier avait déjà décidé de dissoudre la Ligue nationale de football (Linafoot), l’ancêtre de la Ligue actuelle, moins d’un an après son lancement… Et, à nouveau, coïncidence : la Linafoot était alors dirigée par le général Semengue », a ajouté le média.