'Ses jours sont comptés': un cadre de la présidence livre ce que réserve Biya à Manaouda

La rédaction de CamerounWeb annonçait la semaine dernière qu'un rapport d'audit sur des marchés d'un demi milliard du Minsanté, visant à commander des médicaments, a été publié par la Cours des Comptes. Ce rapport qui épingle le Minsanté a été présenté aux plus hautes autorités de l'Etat. Mais il n'y a pas que cela qui a suscité la colère de Biya contre Manaouda Malachie. Le journal Week-Infos liste d'autres charges qui pèsent contre le ministre originaire du nord du Cameroun.

"Manaouda Manachie est dans de sales draps. Il a alourdi son dossier auprès de Paul Biya et désormais, " ses jours sont comptés" dixit un cadre de la Présidence. Voici ce qui s'est passé et qui aurait selon les sources de WEEK INFOS mis le chef de l'État en colère.

Voyant son obstination a organiser les élections malgré toutes les récriminations, les médecins développent une stratégie du contournement. Un mémorandum signé des candidats est envoyé par un canal informel au chef de l'État en début de semaine passé.

Entre temps, les soutiens du ministre de la Santé tapis à la Présidence découvre cette lettre incendiaire et envoie une copie au ministre Manaouda qui le rend furieux. Entre temps, les instructions de Paul Biya sont claires: Arrêter le processus électoral. Une correspondance à cet effet est envoyé à la Primature. Là encore les " complices" du ministre vont "s'assoir dessus".

Entre temps, ça gronde et grouille chez les médecins. Ils sont décidés aux prix de leur sang a empêché la mascarade du 18 Janvier. Les services spéciaux prédisent une colère de ce corps de métier si rien n'est fait. A la Présidence, l'on s'étonne de ce que malgré les instructions et injonctions, le ministre de la Santé s'obstine à poursuivre sereinement sa manœuvre pour placer son candidat. Hier lundi, en fin d'après midi, c'est un "coup de fil du patron" très en colère qui a demandé à Manaouda Manachie "toute affaire cessante" d'annoncer le rapport de l'AG.

Et il s'est exécuté sans discuter. Qui peut avoir passé un tel coup de fil au patron de la Santé ? Imaginez".