En 1995, un procès retentissant a mis en lumière des pratiques controversées impliquant le président gabonais Omar Bongo et le couturier italien Francesco Smalto, révélant un pan obscur des relations entre personnalités politiques et monde du luxe.
Francesco Smalto, célèbre couturier réputé pour habiller les célébrités et personnalités internationales, a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à quinze mois de prison avec sursis et à une lourde amende de 600 000 francs pour proxénétisme aggravé.
L'affaire a mis en cause directement Omar Bongo, alors président du Gabon, accusé d'avoir bénéficié de prestations de call-girls organisées par le couturier. Ces révélations ont provoqué un émoi diplomatique, les autorités gabonaises ayant très mal accueilli la publicisation de ces agissements.
Le scandale a significativement nui à l'image internationale d'Omar Bongo, illustrant les dérives potentielles de certains dirigeants africains de l'époque. Il a également mis en lumière les connexions troublantes entre le monde politique et certains milieux du luxe parisien.