L'affaire Mirabelle Lingom, qui a secoué l'opinion publique camerounaise, connaît un nouveau rebondissement avec le report de l'audience prévue au Tribunal de Première Instance de Ndokoti. Ce développement soulève des questions sur l'efficacité de la procédure judiciaire et ravive la douleur de la famille de la victime.
Selon les informations relayées par le média en ligne "Griote", l'audience du 8 octobre dernier s'est tenue en l'absence de plusieurs acteurs clés de l'affaire. Me Charlotte Tchakounte et un collaborateur de Me Kegne étaient présents, mais Jean Louis Batoum, l'un des principaux accusés, brillait par son absence.
Le frère aîné de Mirabelle Lingom affirme que Batoum, impliqué dans la diffusion de la prétendue sextape, ne s'est jamais présenté au tribunal depuis le début de la procédure il y a trois ans. Par ailleurs, un autre suspect serait en fuite, faisant l'objet d'un mandat d'arrêt émis par le procureur de la République.
Pour rappel, Christelle Mirabelle Lingom est décédée dans des circonstances tragiques après avoir été faussement accusée d'avoir participé à une sextape. Cette accusation infondée a eu des conséquences dévastatrices, menant au décès de la jeune femme.
La lenteur de la procédure et l'absence répétée des suspects principaux soulèvent des inquiétudes quant à la possibilité d'établir la vérité et de rendre justice à la victime et à sa famille.
La prochaine audience, fixée au 31 octobre 2024, pourrait marquer un tournant dans cette affaire. Pour la première fois, la juge Ndjocko devrait être présente, ce qui pourrait insuffler une nouvelle dynamique au procès.
Cependant, comme le souligne la source, il est crucial d'entendre la version des suspects pour équilibrer l'affaire et établir les responsabilités. La famille de Mirabelle Lingom, toujours profondément affectée par cette tragédie, espère que justice sera enfin rendue.