Il a par ailleurs invité les anglophones à mettre le régime actuel hors d’état de nuire
Le 1er secrétaire du PURS qui était ce dimanche 25 Mars 2018, l’invité d’un plateau consacré aux sénatoriales sur la chaine urbaine SWEET FM -émettant à Douala la métropole économique – a par ailleurs explicitement invité les camerounais du Nord-ouest et du Sud-ouest à mettre le régime actuel hors d’état de nuire.
Pour Serges Espoir Matomba conseiller municipal à la mairie de Douala 4ème, premier secrétaire du PURS et grand électeur pour les sénatoriales de 2018, le sénat est une institution qui n’a pas de raison d’exister. Par ailleurs a-t-il indiqué, l’argent du carburant versé à chaque conseiller municipal pour voter, c’est du gaspillage. « Je n’ai pas pris ces 50.000 FCFA, dès que j’ai voté, je me suis retiré a entre autres révélé, l’homme politique, avant d’enchaîner « Certains sénateurs sont venus me proposer de l’argent pour que je vote pour eux ».
S’agissant de la situation qui prévaut dans les régions anglophones, le candidat déclaré à la présidentielle d’octobre prochain pense que lorsqu’on utilise les hélicoptères pour permettre aux gens de voter, c’est un échec total. Qu’adviendra-t-il lorsqu’il s’agira des législatives, des municipales ou des présidentielles ? S’est-il interrogé.
Tout en appelant de tous ses vœux, la chute du régime Biya et ensuite une totale refondation du système éducatif camerounais, le premier secrétaire indique qu’il faut combattre la corruption à la racine, car aujourd’hui, quand même le plus petit enfant vous rend un service, il attend que vous mettez la main à la poche.
Les sécessionnistes a martelé Serges Espoir Matomba, veulent vivre dans de bonnes conditions, les termes « sécession ou encore fédéralisme » sont de simples paravents. « Nous invitons, a-t-il inféré, les camerounais des parties Nord-ouest et Sud-ouest à mettre ce régime hors d’état de nuire ». A la question de savoir s’il était nommé sénateur, le premier secrétaire du Purs tranche sur le vif : « Si Paul Biya me nomme sénateur, je refuse. Je continuerai à combattre pour ce pays. Je ne veux pas être le produit d’une nomination ».
