Signe qui ne trompe pas : il est choisi pour une réunion capitale et se rapproche du fauteuil présidentiel

Le président de la République Paul Biya arrive à la fin de son mandat actuel en 2025. Le leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir, n’a pas encore confirmé ni infirmé sa disponibilité à continuer ce qu’il a commencé depuis l’an 1982 jusqu’à ce jour.

Un autre l’a fait. Il s’agit de Matomba Serge Espoir qui s’est déjà déclaré candidat à l’élection présidentielle de 2025. Et le Camerounais va se donner les moyens pour ne pas être un simple figurant aux côtés des autres mastodontes politiques.

Justement, l’homme politique s’active déjà. Récemment, il a participé à une très importante réunion qui contribue au développement du continent ainsi qu’à la bonne entente ou coopération entre les Etats africains.

Comme Matomba Serge Espoir lui-même l’a fait apprendre aux observateurs sur les réseaux sociaux, il a participé au Sommet de l’UA.

« Ce fut agréable de prendre part au 36ème Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba (capitale de l’Éthiopie, ndlr) tenu du 15 au 19 février 2023 », explique l’homme.

Il est important de souligner que les buts de l’Union africaine sont « d'œuvrer à la promotion de la démocratie, des droits humains et du développement à travers l'Afrique, surtout par l'augmentation des investissements extérieurs par l'intermédiaire du programme du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad). Ce programme considère que la paix et la démocratie sont des préalables indispensables au développement durable ».

Et donc toutes les réunions ou sommets tenus participent à l’atteinte de ses buts. Matomba Serge Espoir, même avant d’occuper potentiellement le fauteuil présidentiel du palais d’Etoudi, se montre déjà très actif sur le plan sociopolitique, même si on ne sait pas encore en qualité de qui il a pris part à ce sommet de l’Union Africaine.



L’homme a déjà des solutions très précises pour bien diriger le pays et accélérer le processus d’émergence nationale. En ce qui concerne la guerre dans le Noso, Matomba Serge Espoir a déjà dit : « Je réitère ainsi ma volonté de voir les auteurs de ce crime répondre de leurs actes, devant un tribunal. Même si ce qui s’impose à nous aujourd’hui c’est la résolution définitive de cette crise qui handicape le Noso et paralyse le pays tout entier. L’indépendance que réclament nos frères séparatistes du Noso ne peut pas leur être accordée. Cela reviendrait à rayer le Cameroun de la carte du monde. Notre nation doit rester une, indivisible et nourricière pour tous ses enfants ».

Par rapport aux importations, le candidat fait savoir que « le constat est amer, nous avons plus de bayam-sellam (acheteurs-revendeurs) que d’entrepreneurs patriotes dans notre pays. Nous importons pour près de 700 milliards de francs CFA chaque année (riz, blé, poisson, etc…), C’est dommage pour notre économie. Lorsque je serai président, les importations seront réduites considérablement ».

On se rappelle qu’en 2018, Matomba Serge Espoir a été un candidat malheureux à l’élection présidentielle. Tout de même il a reçu le Palme d’or de l’homme politique de l’année 2018.