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Sismondi Bidjocka accuse Ferdinand Ngoh Ngoh de l'assassinat de Martinez Zogo

Paul Biya Et Ferdinand Ngoh Ngoh A Yaounde 21102017 1.jpeg Ferdinand Nghoh Ngoh et Paul Biya

Sun, 18 Aug 2024 Source: LA NOUVELLE N° 769

Suspendu par le Conseil national de la communication (Cnc) pour une durée de 6 mois, le promoteur de la radio urbaine Ris Radio, Sismondi Barlev Bidjocka, a également vu son média scellé la semaine dernière sur ordre du préfet du Mfoundi, alors qu’il voulait braver la suspension du Cnc. Si nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes, Sismondi Barlev Bidjocka récolte là ce qu’il a semé : c’est à dire faire du journalisme à gages sous fond de chantage sur de hautes personnalités de la République.

Les amis dans la presse qui ont décidé de soutenir Sismondi Barlev Bidjoka dans sa voie, n’auront incontestablement rien compris de la profession de journaliste. Eux qui aujourd’hui ameutent l’opinion nationale et internationale en utilisant des allégations selon lesquelles la presse est aujourd’hui bâillonnée au Cameroun. En tout cas, sa suspension par le Conseil national de la Communication (CNC) n’est pas fortuite. Elle est même largement méritée en prenant ancrage sur le communiqué rendu public par l’organe de régulation.

« Dans l’affaire Cnc contre la station de radiodiffusion sonore dénommée « Ris radio » et son directeur de publication. Suite à la diffusion de déclarations non fondées et offensantes de nature à porter atteinte à l’honneur et à la dignité de Monsieur Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République au cours du programme intitulé «l’Editorial du Matin», présenté par monsieur Sismondi Barlev Bidjocka diffusé le 22 juillet 2024 sur les antennes de la station de radiodiffusion sonore dénommée «Ris Radio», le Conseil, après le refus du directeur de publication de la station de radiodiffusion sonore dénommée « Ris Radio » de donner suite à la convocation du CNC en dépit de sa notification par voie d’huissier, a d’une part établi la responsabilité du sus désigné pour entrave à l’accomplissement de la mission de l’organe de régularisation des médias et d’autre part, décidé de suspendre: pour une durée de 6 mois la station de radiodiffusion sonore dénommée «Ris Radio»; pour une durée de 6 mois Monsieur Sismondi Barlev Bidjocka de l’exercice de la profession de journaliste au Cameroun et de la fonction de Directeur de publication de «Ris Radio», pour manquement professionnel ayant conduit à la diffusion de déclarations non fondées, injurieuses et offensantes à l’encontre de Monsieur Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République.

Le Conseil appelle l’attention du susnommé sur la récurrence des fautes professionnelles commises dans son média et l’invite à faire preuve de plus de professionnalisme à l’avenir. Le cas échéant, le Conseil se verra dans l’obligation de prendre les mesures plus sévères ou définitives. » Voilà donc qui est clair.

Présenté comme l’aboyeur de service, Sismondi Barlev Bidjocka a fini par tomber le masque de ses instincts de base fait de haines recuites et refoulées dans son subconscient. Et lorsque l’arme du chantage prend le pas à travers ses pompeux éditoriaux sans tête ni queue, sa radio se transforme juste en instrument de colportage de ragots. Il suffit de lire le message ci-dessous pour se conforter dans cette posture que Sismondi Barlev Bidjocka n’est qu’un fieffé maitre chanteur. « Bonjour ! Je suis Sismondi Barlev Bidjocka. La radio reste le média le plus suivi au monde, mais sa production est rarement soutenue.

La radio, les médias en général c'est un service gratuit qui ne rapporte rien. Voilà pourquoi comme les mois de février, nous lançons encore un appel à votre soutien. Orange money 693 17 62 05 Mtn Money 677 85 89 19. Merci pour votre générosité. » Peut-on imaginer à qui ce message est destiné ? Difficile de dire. Mais on peut subodorer qu’il est adressé à des cibles bien précises, soigneusement sélectionnées parmi de prétendus généreux donateurs. Il s’agit là du guide du parfait maitre chanteur. Et Dieu seul sait qu’il en pilule dans cette noble profession au Cameroun. Et c’est cette espèce qui a malheureusement pignon sur rue.

Source: LA NOUVELLE N° 769