Situation délicate : un papa accuse la magistrate Moussing Engeline

Le plaignant s’adresse directement au procureur général. La magistrate Moussing Engeline est accusée par lui d’abus de pouvoir dans l’extrême-nord.

J’ai l’honneur de venir auprès de votre haute bienveillance vous exposer les abus de pouvoir de la dame Moussing Engeline, substitut n°1 du procureur de la République de Mora.

En effet, dame Moussing Engeline exploitait abusivement le nommé Koba Enock, mon fils que je n’ai jamais défendu d’aller au domicile de ladite femme parce que selon mon éducation un enfant peut être né d’un parent, mais les voisins peuvent bénéficier de son service sans intérêt. Tout commence il y’a 05 ans lorsque mon fils rendait les petits services à la substitute, chaque année lorsque ladite femme part en congé c’est mon fils qui lui sert de gardien de la maison, à son retour elle n’a jamais décrié un comportement d’écart de la part de mon fils.

Le 20 mai 2025, la nommée Moussing Engeline, de retour de la fête a constaté sa maison éventrée par les malfaiteurs, elle a trouvé l’une de ses fenêtres cassées, les chambres saccagées et disparition d’un montant de 350 000 fcfa. Le même soir elle a fait appel au jeune Koba Enock, de venir garder sa maison de peur que les voleurs ne reviennent pendant son absence car elle doit partir à la réception à la résidence de monsieur le préfet de Mayo-Sava. A son retour à la maison vers minuit, elle a dit à Koba Enock de passer nuit chez elle parce qu’elle se sent apeurer d’être seule. Le lendemain, elle a fait appel au service du Commissariat de Sécurité Publique pour un constat et l’enquête a été ouverte dans ladite unité suite à sa plainte contre inconnu pour vol aggravé.

Je suis surpris au bout de dix jours, elle commence à soupçonner mon fils de ce que le vol qui a eu lieu chez elle est fort probable que ça soit le nommé Koba Enock. Selon ses dires, elle aurait reçu des témoignages de certains individus sous l’anonymat et qu’elle se base sur « on m’a dit ». Elle a mis la pression au Commissaire de Sécurité Publique de Mora d’interpeler mon fils et garder dans la cellule de son unité. Mais elle a été surprise que le nommé Koba a été auditionné dans ladite unité puis relâcher pour attendre son déferrement en libre grâce au sens élevé dudit chef d’unité qui connais au moins les préliminaires d’une enquête judiciaire.

Comme la nommée Moussing Engeline n’a pas obtenu ce qu’elle a besoin parce que son seul souci est de nuire mon fils, elle a demandé au Commissaire de suspendre l’enquête ouverte à son unité, cette fois-là elle se dirige vers la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Mora pour déposer une autre plainte contre le même garçon à base de « on m’a dit ». Elle va former un plan machiavélique avec un certain Marechal de Logis Ekane Valery en service à ladite Brigade dans le but de convoquer le nommé Koba Enock et lui foudre immédiatement dans la cellule.

Lorsque mon fils s’est présenté le 14 juillet 2025 à la Brigade suite à sa convocation téléphonique de son enquêteur il a demandé de voir avant toute audition la plainte qui a été déposée contre lui. Comme le soi-disant super OPJ Ekane Valery, connait très bien ceci qui est un droit fondamental de tout suspect, il a caché la plainte, le nommé Koba Enock n’a pas eu à prendre connaissance de sa convocation. Pire encore le super OPJ n’a jamais relu l’audition à l’intéressé parce que se trouvait en ce moment dos au mur devant les preuves qu’il cherchait. Comme sans preuve, il demande au nommé Koba Enock de rentrer et de revenir le lendemain, le temps pour lui de créer de concert avec la substitute d’autre preuve parallèle. Mon fils est rentré et se présentait les jours suivants à la brigade et à toute heure selon le désir du super gendarme.

Le 16 juillet 2025, mon fils s’est présenté encore pour le rendez-vous, au lieu que le super OPJ se présent à la Brigade, s’est plutôt soustrait de la brigade, il appelle téléphoniquement le chef de poste du jour de garder mon fils dans la cellule de leur unité sans aucune condition selon ses dires tant que le nommé Koba Enock ne dit pas que c’est lui qui est l’auteur de vol perpétré au domicile de la substitute, il ne recouvrera jamais la liberté. Ce qui m’amuse encore ladite substitut dit ce qui le fait mal est parce que depuis le jour que ses soupçonnes sont portés contre ce garçon, pourquoi celui-ci ne s’est jamais présenté devant elle pour demander des excuses.

La question que je me pose en sa qualité de soi-disant magistrat, est-il encore possible de nos jours de poursuivre quelqu’un à partir des soupçonnes ? Ou bien le code de Procédure pénale qu’elle utilise est-il différent de ce que les amoureux de droit utilisent régulièrement ? Je voudrais savoir en plus sur quelles bases que mon fils se trouve dans la cellule alors qu’il a été convoqué par appel téléphonique ? Comment quelqu’un qui se présente de son gré à la brigade et se trouve dans la cellule de ladite brigade ? Sur quelle base le super gendarme Ekane Valery se basent pour menacer Koba Enock pour qu’il accepte d’être l’auteur de vol perpétré ?

Je constate avec amertume que nous sommes au 21e siècle, le comportement de l’antiquité continu d’être pratiqué dans nos brigades et la justice. Je demande que mon fils soit libéré immédiatement dans cette condition. Comme mon fils est un bon carreleur, je vous dis qu’il vient de perdre 05 jours de travail parce que la puissante magistrat l’a bloqué. Par conséquent je demande dommage et intérêt des jours passé dans la cellule donc un marché de carreleur de cinq cent mille francs (500 000FCFA) vient d’être retiré à mon fils (...).