Les jeunes bandits sont descendus dans l’arène. Dans plusieurs localités du Cameroun, les criminels communément appelés des microbes sévissent gravement, avec des dommages engendrés au sein de la population.
C’est la course poursuite partout dans la ville économique de Douala. Les populations sont attaquées par les microbes qui n’hésitent pas à leur faire du mal.
C’est le cas à Ndogbong qui se trouve dans le Sud-Ouest de la région Douala V. Le lanceur d’alerte camerounais Big N'zui Manto a publié une information très inquiétante sur sa page Facebook mardi le 13 décembre 2022.
« Terreur à Douala. Les microbes tranchent la main d'un homme au quartier Ndogbong », écrit l’informateur susmentionné.
Dans la zone, on appelle communément la victime « autorité ». Il est « très connu », apprend-on.
L’homme a eu le malheur de tomber sur les microbes dangereux sans pouvoir s’en rendre compte rapidement et fuir dans la foulée.
Sans autre forme de procès, ces derniers ont sorti la machette et ont décidé d’amputer la main à ce pauvre citoyen qui sortait pour prendre de l’air.
Toujours à Douala, « des clients de carrefour Bonamousssadi s'emprisonnent dans le magasin. Des rumeurs annonçant la présence des microbes a suffi à se cadenasser », écrit N'zui Manto.
La même source ajoute qu’à Bonamousssadi toujours, « des clients s'emprisonnent dans un bar encerclé par les microbes ».
En effet, le « bar convoité par les microbes s'est transformé depuis plusieurs minutes en une prison où les clients prient sans cesse que la serrure de la porte ne cède pas aux coups de machettes. Les bouteilles de Kadji qui sucraient quelques instants plus tôt sont devenues soudainement plus amères que le Bitakola de la saison sèche ».