Son of Yves Fotso files complaint against Bonanjo gendarmerie

Yves Michel Fotso 007 Yves Michel Fotso

Fri, 12 Jun 2015 Source: cameroon-info.net

Michael Fotso a adressé, le 8 juin 2015, une lettre de dénonciation au secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie nationale pour dénoncer «les agissements, l’abus d’autorité, l’arrestation et la détention arbitraire» dont il a fait l’objet.

Dans sa lettre dont le contenu a été rendu public par le journal Le Jour dans sa parution du 11 juin 2015, Michael Yul Fotso, assistant de direction à Ekita Group, une des sociétés appartenant au milliardaire Yves Michel Fotso, son père, dénonce les agissements des gendarmes à son égard. En effet, le 1er juin dernier, ce dernier a fait l’objet d’une interpellation par les éléments de la brigade de recherche de Bonanjo.

« Pas une fois, ni l’enquêteur, ni son commandant ne m’ont parlé de mes droits ! Ils n’ont même pas daigné me proposer d’appeler un avocat si je le souhaitais. A aucun moment je n’ai eu le droit de prendre connaissance de la prétendue plainte dont se prévalaient les gendarmes. Ils m’ont mis en garde-à-vue jusqu’à environ 20 heures. Après plusieurs heures de garde-à-vue passées parmi les brigands, les conditions dans lesquelles ils m’ont remis en liberté ont été les mêmes que celles de mon interpellation ; c’est-à-dire sans aucune explication, sans être plus informé qu’à mon arrivée sur les raisons ou éléments déclencheurs de tout ce que je venais de subir», explique-t-il.

Dans sa lettre Michael Fotso a tenu à exprimer son indignation face à son traitement à la gendarmerie. «Monsieur le ministre, c’est avec une grande indignation du fait du comportement des éléments dépendant de votre corps militaire que je vous adresse cette dénonciation. Le préjudice causé à ma personne est physique mais aussi moral. Comptant sur votre important sens de respect de l’éthique dans la gendarmerie nationale et votre volonté toujours affirmée de protéger les usagers contre des pratiques arbitraires des forces de l’ordre sous votre autorité », écrit-il.

Source: cameroon-info.net