Jean Pierre Amougou Belinga
L'un des indices que cite notre confrère, est relatif à la fête que préparent actuellement des proches d'Amougou Belinga, venus même hier au Tribunal tous sur leur 31 et affichant un sourire narquois.
Depuis le déclanchement de l'affaire de l'assasinat du journaliste Martinez Zogo, une certaine opinion, appuyée par des lanceurs d'alerte, des journalistes, des personnalités de la société civile ont malheureusement désigné " l'indiscutable coupable, commanditaire, assasin". D'ailleurs, le contenu des éléments et faits versés sur les réseaux sociaux conforte cette accusation. Mais depuis quelques jours, ou des heures, la sérénité dans le camp des pourfendeurs ou enemis de Jean Pierre Amougou Belinga a foutu le camp. Et pour cause:
1) le deuxième renvois du commissaire du gouvernement pour complément d'information est une preuve de ce que les preuves présentées ne sont pas toujours "solides". Voilà qui crée de réels doutes quant à l'implication de Amougou B.
2) La sortie hier du ministre de la Justice qui en de mots voilés a répondu aux justiciers des réseaux sociaux qui fustigeaient son silence. Laurent Esso a clairement dit qu'il y'a le temps de la justice et non des RS. Le Garde des Sceaux in fine veut tout simplement dire qu'il y'a des éléments de preuves que tout le monde peut balancer via les réseaux et la réalité des faits. Donc...
3) Ceux qui prenaient pour argent comptant ce que racontent les lanceurs d'alerte sont assez circonspects aujourd'hui. la guéguerre que se livre J.Remy Ngono, Boris Berthold, Paul Chouta a permis de comprendre que dans cette histoire macabre, les lanceurs d'alerte avaient leur camp. Et certaines informations données étaient pure fiction. La liste des influenceurs, la Prado noire, le loueur de voiture tué, l'empoisonnement de Frank Biya, les 70 millions de JPBA, les 32 millions de Danwe...
4) la manipulation et la désinformation. Finalement, les enemis du PDG du groupe l'Anecdote créent de toute pièce des fausses histoires et des faux profils pour noircir l'image de Amougou Belinga: le scoop du téléphone de AB récupéré chez la femme de son chauffeur, l'agence Vision Finance de l'aéroport fermé, le " tapé dos" de jeune ingénieure Ngo Batoum au SED...
Au finish, aujourd'hui, plus que hier, la certitude n'est plus de mise dans cette affaire. D'ailleurs on a vu des lanceurs d'alerte qui pariaient sur le placement sous mandat de dépôt de A.B devenir subitement inquiets. L'un a noté " la sérénité" sur le visage du PDG, et l'autre lanceur n'a pas compris " la bonne ambiance entre les membres de la famille des suspects".
