Soulèvent populaire à Buéa : le Gouverneur de la région dépassé par les évènements

Une foule en transe que le gouverneur n'a pas réussi à clamer

Thu, 14 Oct 2021 Source: www.camerounweb.com

• La population a pris d’assaut les bureaux du gouverneur avec le cadavre de la fillette

• Il n’a pas réussi à calmer la foule très en colère

• La ville est actuellement à feu et à sang

Depuis ce matin, la ville de Buéa est à feu et à sang, suite à une bavure militaire qui s'est déroulée dans le quartier de Molyko. Selon les informations appuyées par des vidéos d’une rare violence, tout est parti du meurtre d’une petite écolière par un gendarme. Depuis la situation n’est électrique. Malgré les interventions et les supplications du gouverneur OKALA, la population ne veut rien entendre.

Les populations ont soif de justice. Après avoir lynché le Gendarme présumé auteur du coup fatal à l’enfant, elles ont pris son cadavre pour se rendre chez le gouverneur. Mais, ce dernier est très vite débordé également. Il n’a pas réussi à contenir la masse. Il a passé tout son temps à supplier les populations mais sans succès. Sur les images, on le voit dépité et dépassé par les évènements. Les populations ne réclament que justice et ce dernier ne semble pas à la hauteur de la situation. L’ambiance est invivable actuellement dans la ville. Va-t-il réussir à ramer la paix dans la ville. Pas si sûr.

Rappelons que selon les récits, l'incident s'est produit autour de la cathédrale de Molyko le long de la route vers Bwittingi lorsque le militaire a arrêté une voiture conduite par une dame accompagnant ses enfants à l'école. Après de vives discussions avec la dame, d'après les témoins oculaires de la scène, le militaire a sorti son arme et a tiré sur la voiture. Le tir a atteint la petite fille. Constatant le décès sur le champ de l'enfant, la population environnante dans un élan de colère, a arrêté le militaire et a commencé par le ruer de coups.

Actuellement, la ville est à feu et à sang et l’inquiétude monte au sein de l’opinion. A l’allure où vont les choses, d’autres victimes pourraient être déplorées.

Source: www.camerounweb.com