Au tour de la coach blonde de s’exprimer par rapport à la soutenance de la fille d’Oswald Baboke. Indira était devant les membres du jury il y a quelques heures, avec une forte présence des cadres de ce pays.
Félicitations Indira Baboke de Vinci. Il faut le dire : ce n’est pas de l’intelligence, c’est du génie, un génie sans frontières. Indira, à seulement 22 ans, incarne l’excellence à tous les niveaux : scientifique, artiste, femme d’affaires… Un véritable esprit universel, à l’image d’un Léonard de Vinci, qui était à la fois philosophe, peintre, écrivain, poète, physicien, architecte.
Moi, je crois qu’Indira est de cette trempe-là. Elle devrait d’ailleurs transmettre son secret à toutes les jeunes femmes qui rêvent de briller dans la vie, parce que, visiblement, sa méthode fonctionne du tonnerre.
À 22 ans, elle aligne déjà plusieurs prouesses, et il faut le souligner : la médecine, qui demande une rigueur intellectuelle et spirituelle hors du commun. Ce sont sept ans d’études au Cameroun, treize ans au Canada. Ce n’est pas une mince affaire.
La musique, qui n’est pas qu’un divertissement, mais une discipline exigeante. Les affaires, avec ses multiples projets entrepreneuriaux. Bravo, Indira ! Il faut s’incliner. Et pour ceux qui commencent déjà à parlementer, je vous vois venir, avec des étiquettes de népotisme, constellation sponsorisée, lignée bien placée, Indira n’est pas une Nepobaby, elle s’est battue toute seule, c’est qui ne savez saisir les opportunités du Cameroun.
Indira est une HPI. Laissez cet enfant prodige faire son accession. Petite anecdote personnelle. Quand j’étais encore au Cameroun, dans mes prières, je disais : « Seigneur, faites que je ne tombe jamais malade au point de devoir dépendre des médecins du pays ».
Et, jusqu’à aujourd’hui, je crois que ce vœu a été exaucé. Comme le disent bons nombres de grands penseurs à l’instar de Freud, Jung c’est ce dont on a le plus peur qui est susceptible de nous arriver. J’avais besoin d’un certificat médical pour compléter mon dossier médical, on m’a envoyé chez un médecin camerounais, une femme. À peine entrée, elle m’a répondu avec toute la condescendance qu’on connaît trop bien et en me posant une question déplacée sur mon albinisme.
J’ai pris mon téléphone, devant elle, et j’ai demandé qu’on me change de médecin. Et on me l’a changé. C’est pourquoi j’ose espérer que cette nouvelle génération de médecins, dont fait partie Indira, représentera enfin la révolution que nous attendions. Un avenir plus humain, plus professionnel, et digne de confiance. Un avenir où l’on ne craindra plus de consulter un docteur dans son propre pays.