Il y a des liens très forts entre un fils et sa mère que même la mort ne peut guère briser. Pour ceux qui en doutent, cette histoire peut rapidement vous faire reconsidérer votre position. Elle est racontée par l’activiste Jacques Jorel Zang.
« Famille comment allez-vous. Moi je vais magnifiquement et superbement bien ce matin et pour cause ma défunte maman bien aimée m'a visité dans mon sommeil cette nuit. C'est extrêmement rarissime qu'elle vienne me voir dans mon sommeil et généralement c'est quand je suis préoccupé ou quand je pense tout simplement fort à elle pendant les moments importants de ma vie.
J'aimais profondément ma mère et c'est donc tout naturellement que jusqu'à nos jours j'avais toujours du mal à accepter son départ et du coup je gardais toujours jalousement ses deux numéros de téléphone dans mon répertoire téléphonique.
D'ailleurs pendant ses obsèques j'avais été le seul de ses enfants à toucher sa dépouille et à l'embrasser au front et à lui chuchoter à l'oreille que nous l’aimions et que nous voulions qu'elle aille se reposer tout en lui remettant une lettre à la main droite avec le nom de tous ses enfants et petits-enfants.
1ussi bizarre que cela puisse paraître pour certains, j'avais toujours l'impression qu'un jour l'un de ses numéros pourrait sonner et que quand j'allais décrocher je l'aurais au bout du fil donc pour les supprimer de mon téléphone était un peu comme couper définitivement le cordon ombilical entre elle et moi.
Carole qui ne trouvait pas cette attitude normale de ma part voulait que je consulte un psychologue mais j'ai toujours refusé cette option car pour moi je ne trouvais pas que j'avais un souci. Hier donc dans mon profond sommeil j'ai vu ma mère.
Elle était magnifiquement belle et bien en point, elle portait un kaba et un foulard de couleur blanc crème brillant et elle avait le visage de ces vingt (20) ans dont étonnement jeune sans aucune ride sur son visage comme si le temps n'avait plus aucun effet sur elle, pourtant elle est décédée à soixante (60) ans en 2014 et très affaiblie par le cancer du côlon, et sans qu'elle ouvre la bouche, elle me regardait tout simplement en soupirant.
Elle était accompagnée par deux jeunes enfants qui se tenaient à sa droite et à sa gauche et je me demande toujours qui sont-ils vu que je ne les avais vus auparavant.
Un moment elle a joint ses mains pour faire un cœur à mon endroit et par la suite elle m'a dit au revoir de la main droite cette fois en souriant et les jeunes enfants qui l'accompagnaient ont fait de même et ils ont juste disparu et à l'instant je me suis retrouvé.
Et bizarrement je me sens tellement bien depuis mon réveil que j'ai enfin supprimé ses deux numéros de téléphone. Sans réfléchir je me suis juste dit que c'était le moment de le faire et j'ai prié pour elle et pour nos défunts (mon père et mes deux frères et tous ceux de mes familles paternelles et maternelles et même ceux de ma belle-famille).
Pour la toute première fois depuis huit (08) ans que maman est partie je me sens vraiment "à l'aise" et je crois que cette fois j'ai fait mon deuil car je ne l'avais vraiment véritablement jamais fait. Bref je suis en paix et je voulais vous partager ma bonne joie et humeur ».