Stade Olembé : le PDG de MAGIL risque la prison

• Franck Mathiere et sa bande font l'objet de plusieurs accusations

• Les sous-traitants du stade d'Olembé leur reprochent de les avoir abusé et de n'avoir pas respecté les clauses des contrats

• La présidence de la République leur demande des comptes

Franck Mathiere, le PDG de MAGIL, la société adjudicataire ayant récupéré le chantier relatif à l'achèvement du stade Paul Biya d'Olembé risque de se voir derrière les barreaux les jours qui viennent. Ils sont accusés par les sous-traitants du stade d'Olembé d'abus de confiance, non respect des clauses contractuelles etc.

Selon les informations parvenues à la rédaction de camerounweb.com, les sous-traitants de MAGIL se sont reunis pour porter plainte contre Franck Mathiere et ses collaborateurs, notamment Emmanuel Compain, Venus Gonzalez, Yoann Ropital, Jean Fradique et Olivier Ganziti. Ils sont accusés d'bus de confiance, non respect des clauses contractuels, séquestration, harcèlement etc. Ils nous a été rapporté que les clauses contractuelles qui les lient aux sous-traitants stipulent que les paiements des factures se font 60 jours après validation. Sauf que depuis plus d'un an, ils ne s'obstinent à respecter ces clauses. Les factures des sous-traitants ne sont pas payés pourtant Ils ont encaissé plus de 40 milliards de francs cfa, alors que la première phase était estimée à 27 milliards de francs cfa, ce qui veut dire qu'ils devraient être en surliquidité. << La curiosité qui réside dans cette affaire est que MAGIL a pourtant de l'argent mais ne veut pas nous payer. Au lieu de nous payer, ils nous harcèlent pour qu'on se remobilisent. Nous avons préparé une plainte collective contre lui. D'ici les jours qui viennent nous allons la déposé chez le procureur. Franck Mathiere est un bandit. Il est poursuivi au Nigeria pour escroquerie>>, confie un sous-traitant courroucé à camerounweb.com.

Une autre source à la présidence de la République du Cameroun nous a confié que Etoudi exige à MAGIL la justification des dépenses.

Nous y reviendrons...