Magil et le ministère des Sports qui s'accusent mutuellement dans le cadre du chantier de construction du complexe sportif d'Olembé, cache mal un certain nombre de chose. Remonter les faits, les actions posées, permet de situer les responsabilités. C'est ce que fait nos confrères du journal Week-Infos dans l'élément ci-dessous.
Des résumés d'un document qui circule sur la toile sur le rôle des acteurs clés de ce scandale, l'on apprend que:
C'est le SGPR qui a ordonné à chaque fois au DG de la Caisse Autonome d'Amortissement (CAA) de faire des virements à MAGIL pour un total de plus de 40 milliards, sur les 55 milliards logés à la Standard Chartered Bank.
Mais le SGPR prenait bien le soin de mentionner à chaque fois ceci:
"Me référant à la correspondance susvisée du Ministre des Sports et de l'Education Physique, et en vous faisant tenir ci-joint copies signées des décomptes y afférents…" Fait observer l'homme politique Cabral Libii.
Il ajoute
" En clair, chaque paiement effectué au profit de MAGIL recevait validation préalable du MINSEP". D'où cette question du Député: "pourquoi le MINSEP qui a couvert MAGIL tout au long de cette scandaleuse gabegie vient par la suite accuser MAGIL de toujours bafouer ses instructions alors même que lui, il a toujours validé les virements ?
D'où vient-il qu'aujourd'hui le MINSEP vienne demander à MAGIL au profit de qui il a validé tous les paiements, de justifier lesdits paiements?
Pourquoi MAGIL qui a reçu tous les paiements de l'ordre de 53 milliards en tout, n'a pas effectué impunément les travaux et vient par la suite accuser le MINSEP?"
Aux yeux du Député, le mystère est loin d'être levé. D'où cette conclusion
" Il s'agit d'une bande de malfaiteurs qui essaie d'embrouiller les camerounais… Les uns veulent liquider les autres, les uns veulent couvrir les autres"
Et dans l'opinion, la question essentielle est: Pourquoi le Chef de l'Etat n'intervient pas. Face à la conjoncture économique tellement difficile, la colère de l'homme de la rue est grande.
Autant de milliards détournés. Pendant ce temps, certains ont à peine 200 FCFA pour calmer la famine.