Dans une publication poignante et sans détour, Steve Fah, influenceur et figure médiatique camerounaise, a expliqué les raisons profondes de son opposition à Issa Tchiroma, candidat de l’opposition et ancien ministre. Un témoignage qui plonge dans les coulisses de la politique camerounaise et révèle les mécanismes de la manipulation et des pressions subies par les acteurs de la société civile.
Steve Fah remonte à l’année 2018, alors qu’Issa Tchiroma était ministre de la Communication. À l’époque, ce dernier avait convoqué plusieurs influenceurs, dont Steve Fah, pour une réunion visant à mobiliser leur soutien en faveur de Paul Biya. Après cette réunion, Tchiroma avait distribué 50 000 francs CFA à chacun, soi-disant « pour le taxi ». « J’ai pris cet argent et j’ai payé à manger à tout le monde présent. Je ne pouvais pas manger cet argent », raconte Steve Fah, qui avait immédiatement refusé toute compromission.
Une rencontre privée qui tourne au cauchemar
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Tchiroma l’a reçu en privé dans son bureau et lui a clairement exposé ses attentes. « J’ai refusé. Net. » Pourtant, malgré ce refus, Steve Fah s’est retrouvé accusé d’avoir été « acheté », une rumeur qui a persisté et l’a profondément marqué. « À cause de lui, tout le monde m’a traité de vendu », confie-t-il.
Une agression en Belgique et un tournant politique
Les conséquences de ces accusations ont été dramatiques. Steve Fah a été victime d’une agression violente en Belgique par des membres de la BAS (Brigade Anti-Sardines), un groupe connu pour son activisme politique radical. « Ce jour-là, j’ai compris que la haine politique peut tuer », écrit-il. C’est à partir de ce moment que son soutien à Paul Biya a commencé, d’abord par lassitude, puis par conviction.
Un ministre de la Communication qui ignorait les réseaux sociaux
Le comble de l’histoire ? En 2018, Issa Tchiroma, ministre de la Communication, ne savait même pas utiliser WhatsApp ou Facebook. « Comment un ministre de la Communication peut-il ignorer les principaux outils de communication du siècle ? », s’interroge Steve Fah, qui avait proposé de l’aider à créer un centre de formation pour les créateurs de contenu. « Il m’a envoyé balader », ajoute-t-il, illustrant ce qu’il considère comme un manque de vision et de compétence.
 
Tchiroma ?? Quel Tchiroma ? Mince !
Je vois beaucoup de gens se demander pourquoi je n’aime pas Tchiroma.
Laissez-moi vous expliquer calmement…
Parce que tout ce que je vis aujourd’hui est parti de lui.
En 2018, pendant qu’il était ministre de la Communication, je faisais tranquillement mes “3 min du peuple”. Un jour, il convoque une réunion avec plusieurs influenceurs pour “soutenir Paul Biya”.
Après la réunion, il donne à chacun 50 000 francs “pour le taxi”. J’ai pris cet argent et j’ai payé à manger à tout le monde présent. J’ai dit : « Je ne peux pas manger cet argent. » (❗️Darich, Taphis, etc., vous êtes témoins !)
J’ai même interdit qu’on publie une photo de moi là-bas, parce que je savais que les gens allaient dire :
“Steve Fah a été acheté.”
Et comme prévu… les rumeurs ont commencé.
Des publications, des mensonges, des montages :
“Il a pris 5 millions de Tchiroma pour salir Kamto.”
Mensonge total !
Ce que les gens ignorent, c’est qu’après cette réunion, Tchiroma m’a reçu seul dans son bureau.
Il m’a clairement dit ce qu’il attendait de moi…
Et j’ai refusé. Net.
Mais à cause de lui, tout le monde m’a traité de vendu.
J’en avais marre de me justifier.
Alors je me suis dit : “Puisqu’ils pensent que j’ai pris l’argent, autant jouer le jeu.”
 Mauvais calcul.
Parce que ce “jeu” m’a valu une agression violente en Belgique par des membres de la BAS.
Ce jour-là, j’ai compris que la haine politique peut tuer.
C’est là que mon soutien à Paul Biya a commencé.
Au départ, par lassitude… Mais aujourd’hui, par conviction.
Parce qu’avec tout ce que j’ai vu, je suis convaincu que c’est le seul qui maintient encore la stabilité du Cameroun.
Ceux qui crient “changement” ne cherchent souvent pas à bâtir, mais à se venger.
Et un pays ne se gère pas avec la colère. 
 Le comble ? En 2018, Tchiroma, ministre de la Communication, ne savait même pas utiliser WhatsApp, Facebook et autres. Pendant notre discussion privée, je lui ai demandé :
— “Monsieur le ministre, vous avez WhatsApp et Facebook ?”
— Il m’a répondu : “Non.”
J’étais choqué ! Comment un ministre de la Communication peut-il ignorer les principaux outils de communication du siècle ? J’ai dit NIET ! Il était tellement fâché qu’il m’a envoyé balader quelques mois plus tard, lorsqu’il est devenu ministre de la Formation professionnelle et que je lui avais demandé de m’accompagner dans la création de mon centre de formation pour les créateurs de contenu.
Voilà la vérité.
Voilà pourquoi je dis que ce monsieur n’a ni la vision, ni la sincérité, ni la compétence pour diriger un pays comme le Cameroun.
Tchiroma, c’est la manipulation incarnée.
Oui, je soutiens Paul Biya. Mais jamais, au grand jamais, je n’ai pris un seul franc pour ça. Je le fais par conviction. Vous n’êtes pas obligés de me suivre mais de grâce : ne confiez pas la reparation de la clim a un charpentier malhonnête 
Parce que le Cameroun mérite la vérité,
et non les mensonges de ceux qui manipulent le peuple. 🇨🇲
Steve Fah