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Subventions douteuses : Ngoh Ngoh pris la main dans le sac

Ngoh Ngoh pris la main dans le sac

Wed, 4 May 2022 Source: www.camerounweb.com

Le journaliste Alex Gustave Azebaze est choqué par la nouvelle de la subvention de plus de 400 millions destinée à l’Eglise presbytérienne camerounaise (EPC). Tout en s’interrogeant sur la base légale de cette décision de Ferdinand Ngoh Ngoh, il dénonce le fait que le secrétaire général de la présidence, accepte que cette importante somme soit versée directement sur le compte bancaire personnel du pasteur, secrétaire général de l’église.

En prenant connaissance de la disposition encadrée en bleu de la réglementation sur le financement des organisations religieuses, on est encore plus ahuri de voir que la présidence de la république du Cameoun, selon une correspondance du Sgprc devenue virale a instruit le ministre des finances de mettre à la disposition de l'Église presbytérienne du Cameroun presque un demi- milliard de Fcfa, pour dit-elle payer sa dette vis-à-vis d'une banque ainsi que l'aménagement de son siège à Yaoundé, quartier Djoungolo. Et pis, quand on voit la lettre de demande de cet appui financier, on est davantage estomaqué en découvrant que le pasteur dirigeant de cette église avait bel et bien indiqué au destinataire étatique de sa "quête" que ces fonds soient versés dans son compte personnel. Le fait de prétendre que cette modalité permettrait une gestion "transparente" de ces fonds publics choque davantage. Et l'on s'étonne que cette précision- compte personnel - n'ait pas suffi à "la présidence de la république" pour à défaut de rejeter simplement ladite demande, exiger plus de garantie que ces fonds publics seraient utilisés dans l'intérêt public.

C'est là où, quand on a beau vouloir accorder un minimum de sens de l'intérêt général et donc d'engagement de nos plus hautes autorités à la bonne gestion des ressources communes, on retombe toujours sur ses pieds. Ils en font finalement et toujours ce qu'ils veulent. Comme si c'était leurs ressources privées.

Ça choque d'autant qu'au même moment, et pour des raisons apparemment apparemment - les tensions de trésorerie de l'État -, les mêmes plus hautes autorités peinent à donner droit aux droits salariaux et sociaux des personnels enseignants et autres agents comme l'a grossièrement montré depuis ce début d'année le mouvement OTS. Lesquels droits ont été accumulés par une manière de mauvaise gestion depuis plusieurs années.

Source: www.camerounweb.com