Succession de Biya: Ngoh Ngoh reçu en chef d'Etat dans la Sanaga maritime (vidéo)

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Thu, 28 Apr 2022 Source: www.camerounweb.com

• Ngoh Ngoh a pris part à une messe pontificale pour la paix à Marienberg

• Il a été reçu en chef d'Etat par plusieurs membres du gouvernement

• Voici la vidéo de la cérémonie de réception du SGPR


Gardes du corps, comité d'accueil, honneur militaire… tout un dispositif digne d'un chef d'Etat a été mis en place pour accueillir le ministre d’État Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, en sa qualité de représentant personnel du Chef de l’État,

A la messe pontificale pour la paix le dimanche 24 avril dernier à Marienberg, le SGPR que beaucoup considèrent comme l'homme qui dirige actuellement le Cameroun, a montré à la face du monde qu'il a le plein pouvoir.

La messe pour laquelle Nohoh Ngoh s'est rendu à dans le département de la Sanaga Maritime, région du littoral, a été présidée par Mgr Abraham Kome, évêque de Bafang, par ailleurs président de la Conférence épiscopale du Cameroun.

Plusieurs fois cité par Jeune Afrique comme l'un des potentiels successeurs de Paul Biya, Ferdinand Ngoh Ngoh est l'homme du sérail le plus proche de la première dame Chantal Biya mais manque d’appuis au sein du parti.

"Il n’est pas membre du comité central et ne peut y compter que sur le soutien du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, qui lui est proche. En revanche, Laurent Esso, qu’il affronte régulièrement par affaires et médias interposés, ne lui sera d’aucune aide – c’est un euphémisme. Et, au sein du bureau politique, composé de quinze membres, Ngoh Ngoh n’est guère mieux loti. Il n’est ainsi pas en bons termes avec Jacques Fame Ndongo et avec le ministre de la Communication, René-Emmanuel Sadi, l’un des patrons officieux du parti", écrit Jeune Afrique il y a quelques mois à propos du tout puissant SGPR Ferdinand.

"Ngoh Ngoh n’a quasiment pas de relais dans la formation, où les patrons du Sud mais aussi Laurent Esso et René-Emmanuel Sadi n’auront de cesse de lui barrer la route", a déclaré un cadre du régime cité par Jeune Afrique.

Source: www.camerounweb.com